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À New York, la conférence sur la question palestinienne et la solution à deux États entre ce mardi dans sa deuxième journée. Quelque 125 États, dont une cinquantaine représentés par des ministres, y participent. Organisée sous la présidence conjointe de la France et de l’Arabie saoudite, cette rencontre a mis l’accent lors de sa première journée sur la nécessité d’une solution politique au conflit israélo-palestinien.
Dès l’ouverture, le ton a été donné : « Nous devons agir avant qu’il ne soit trop tard, a lancé Antonio Guterres à la tribune des Nations unies. Le carnage à Gaza doit cesser, les otages doivent être libérés ». Le secrétaire général de l’ONU, comme de nombreux intervenants, a souligné l’urgence de passer du discours à l’action : « On ne peut pas juste contrôler ce conflit… On doit le régler ! On ne peut pas attendre que les conditions soient parfaites, on doit les créer. »
Cette conférence vise à créer les conditions d’une paix durable, ou du moins, y aspirer. Les discussions ont porté sur des sujets aussi sensibles que la sécurité d’Israël, l’accélération de la colonisation en Cisjordanie, la crise humanitaire à Gaza, la reconstruction du territoire, ou encore la démilitarisation du Hamas.
La France, par la voix de son chef de la diplomatie, espère convaincre d’autres pays à lui emboîter le pas vers la reconnaissance d’un État palestinien. Le pays estime que seule une solution à deux États peut mettre fin au conflit : « Après 22 mois de tentative infructueuse, il est illusoire d’espérer un cessez-le-feu pérenne sans dessiner une vision commune de l’après-guerre à Gaza, sans tracer un horizon politique, une alternative à l’état de guerre permanent », a déclaré Jean-Noël Barrot, ministre de l’Europe et des Affaires étrangères. Le Luxembourg a ainsi annoncé son intention de reconnaître officiellement la Palestine en septembre prochain.
Mais si la conférence bénéficie d’un large soutien international, deux absences majeures sont à noter : Israël et les États-Unis. Washington a vivement critiqué cette initiative, y voyant, selon les mots de la porte-parole du Département d’État, « un coup de publicité ». Les États-Unis estiment que la conférence « prolongera la guerre, encouragera le Hamas, récompensera son obstruction et sapera les efforts concrets visant à instaurer la paix ».
L’article À l’ONU, la conférence sur la Palestine martèle l’urgence des deux États est apparu en premier sur Sud Quotidien.