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Pr Fatou Sow Sarr, commissaire au développement humain aux affaires sociales de la CEDEAO a appelé les femmes a joué un rôle primordial dans la cadre de la préservation de la paix dans l’espace CEDEAO. A ce titre, elle invite les femmes à montrer la voix pour préserver l’espace face aux enjeux de paix et sécurité. Mme Sow s’exprimait en marge d’un atelier de planification stratégique organisé, hier, lundi 11 août par le Réseau Paix et sécurité pour les femmes de l’Espace CEDEAO (REPSFECO) et dont l’objectif est de redéfinir ses priorités à travers l’élaboration d’un plan stratégique quinquennal, de renforcer les partenariats régionaux et de promouvoir un leadership féminin inclusif dans les domaines de la paix, de la sécurité…
Plombé par une crise sécuritaire dont les principales victimes ne sont rien d’autre que les femmes et les filles, la CEDEAO, un « espace que nous a légué notre histoire, il va falloir faire en sorte de conserver cet espace-là », a déclaré Pr Fatou Sow Sarr, qui dénonce le fait que les ambitions des fondateurs de la CEDEAO, ont été dévoyées au détriment « des ambitions disproportionnées d’individus qui ne sont intéressés par des portefeuilles qu’ils ont occupés à la tête de nos Etats. »
Ayant pour conviction que les femmes ne doivent plus rester à la remorque des hommes qui dit-elle « de temps en temps créer de nombreux espaces pour enlever les femmes et trouver places aux hommes », Mme Sow interpelle la responsabilité du REPSFECO. Pour la commissaire au développement humain aux affaires sociales de la CEDEAO, « le réseau femme, paix et sécurité doit jouer un rôle primordial pour faire en sorte que les femmes puissent désormais donner la voix à suivre les hommes et ne pas être à la remorque des hommes. »
Dans ce cadre, convaincue du rôle que jouent les femmes non seulement en tant que passeurs de culture, de docteurs de paix mais également agents de développement, a-t-elle souligné, « nous pensons que la CEDEAO, désormais, doit faire en sorte qu’au-delà des contingences politiques qui font qu’aujourd’hui, les gens sont dans l’organisation et demain, ils vont sortir, après demain, ils peuvent revenir, de sortir de ces aléas liés aux enjeux des acteurs politiques, qui sont parfois des enjeux tout simplement personnels et pas des enjeux au service de la communauté et de la collectivité. »
De ce point de vue, « les femmes devraient être en mesure de dire aux hommes politiques de la région, voilà l’intérêt de notre monde, voilà où nous voulons qu’on nous amène. Et je pense qu’à partir de ce moment, le REPSFECO peut avoir un avenir, un avenir de consolidation et de dépasser même l’espace sous régional et de commencer à travailler avec les autres espaces sous régionaux, parce que la question de paix et de sécurité est la question majeure pour le continent africain qui aujourd’hui a besoin de paix et de stabilité pour profiter de ses richesses naturelles qui aujourd’hui sont, entre guillemets, de personnes non africaines », a indiqué la Sociologue.
Cependant, le défis dans ce combat selon elle, c’est, « de voir comment consolider ses actifs et lui donner la pleine capacité de demander aux partenaires au développement, de faire en sorte que nos différents Etats obéissent à l’agenda que le reste du REPSFECO s’est fixé lui-même et non pas un agenda à la remorque de tel ou tel clan ou de tel ou tel parti politique. »
Ousmane GOUDIABY
L’article Crise sécuritaire dans l’espace CEDEAO : Pr Fatou Sow invite les femmes à donner la voix à suivre est apparu en premier sur Sud Quotidien.