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Invité de l’émission Objection sur la radio Sud FM hier, dimanche 13 juillet, Mamadou Wane dit “Mao’’ a qualifié la sortie du leader de Pastef par ailleurs Premier ministre de simple communication. Sociologue et membre de la gauche maoïste, il a réfuté toute idée de rapprochement entre la crise de 1962 et les divergences actuelles entre le Président Diomaye et son Premier ministre, Ousmane Sonko, que ce dernier a exposées publiquement lors de l’installation du Conseil national de Pastef.
Le sociologue et membre de la gauche maoïste, Mamadou Wane, dit “Mao”, réfute toute idée de rapprochement entre la crise de 1962 et les divergences actuelles entre le Président Diomaye et son Premier ministre, Ousmane Sonko, que ce dernier a exposées publiquement lors de l’installation du Conseil national de Pastef. Invité de l’émission Objection sur la radio Sud FM, hier, dimanche 13 juillet, Mamadou Wane a qualifié la sortie du leader de Pastef par ailleurs Premier ministre de simple communication politique, précisant qu’« il n’y a aucune analogie avec la crise de 1962 » entre le président de la République d’alors, Léopold Sédar Senghor, et le président du Conseil, Mamadou Dia. « Il n’y a pas d’analogie entre ce qui se passe entre Sonko et Diomaye et la crise de 1962. Les contextes sont différents, de même que les enjeux. Mamadou Dia était président du Conseil, dans un régime comparable à la Quatrième République en France. Senghor n’avait pas été élu au suffrage universel direct, mais par les députés et les maires », a-t-il rappelé, avant d’insister : « Ce n’est pas la même situation. »
Poursuivant son analyse visant à dissocier la situation actuelle de celle de 1962, il a affirmé que la rupture entre Senghor et Mamadou Dia avait des origines profondément économiques, pilotées depuis la France. « Mamadou Dia représentait l’aile gauche de l’UPS. Sur le plan économique, il défendait un socialisme autogestionnaire. Il a été la cible du capital français et du néocolonialisme. C’est la défense des intérêts français qui a déclenché cette crise », a-t-il rappelé, avant de souligner : « Je ne crois pas qu’un scénario similaire puisse se reproduire entre Sonko et Diomaye. En 1962, Senghor a été instrumentalisé par la France, qui a inspiré la motion de censure ayant écarté Dia du pouvoir. Je doute que le président actuel, Bassirou Diomaye Faye, se laisse guider par une puissance étrangère en perte d’influence comme la France. » Revenant sur les raisons de la sortie du Premier ministre, Mamadou Wane Mao y voit des contradictions internes, bien que secondaires, au sein du Pastef. « Sans vouloir généraliser, on assiste à une lutte idéologique entre un courant révolutionnaire porté par le Premier ministre et président du Pastef, et un courant réformateur. Il faut rappeler que le Pastef n’est pas un simple parti, c’est un front qui abrite plusieurs tendances », a-t-il précisé.
NANDO CABRAL GOMIS
L’article Mamadou Wane Mao sur la sortie du premier ministre : « Il n’y a pas d’analogie entre ce qui se passe entre Sonko et Diomaye et la crise de 1962 » est apparu en premier sur Sud Quotidien.