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on - Mon at 11:15 AM -
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Le Premier ministre sénégalais, Ousmane Sonko, s’adressant à la diaspora sénégalaise ainsi qu’aux ressortissants d’autres pays africains, les a exhortés à œuvrer davantage pour que le continent parvienne à s’imposer sur la scène internationale. Faute de quoi, a-t-il averti, l’Afrique ne sera jamais pleinement respectée.
Devant une assistance nombreuse réunie dans un stade de basketball comble, Ousmane Sonko a prononcé un discours empreint de gravité et de détermination. Il y a partagé une réflexion sur la place du continent dans la gouvernance mondiale et sur les conditions nécessaires à son émancipation politique et économique.
« L’Afrique est aujourd’hui tenue à l’écart des lieux où se décident les grandes orientations de la planète. Aux Nations unies, notre voix demeure marginale ; à l’Organisation mondiale du commerce, nous restons en périphérie, car nous ne disposons d’aucune véritable puissance », a-t-il déploré.
Face à ce constat, le chef du gouvernement a plaidé pour une stratégie ambitieuse et cohérente : « Mon ambition, mon rêve, est de voir émerger de véritables puissances africaines, capables de s’asseoir à la table des grandes nations et d’y défendre nos intérêts avec dignité et fermeté », a-t-il affirmé.
Soulignant l’importance de l’intégration régionale, Ousmane Sonko a pris pour exemple la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO). « Si nos pays s’unissent, nous disposerons d’un espace de près de six millions de kilomètres carrés et d’une population de plus de 400 millions d’habitants. Une telle union, soutenue par une volonté politique commune, constitue le socle d’une puissance véritable. Voilà la force qui nous fait défaut aujourd’hui », a-t-il insisté.
Au-delà des enjeux institutionnels et économiques, le Premier ministre a lancé un appel à l’unité morale et spirituelle des Africains : « Nous devons dépasser nos querelles, cesser de nous déchirer et renoncer à l’idée qu’il existerait un seul discours ou un seul profil légitime pour incarner le panafricanisme. »
Par ce plaidoyer, Ousmane Sonko exhorte les Africains à transcender leurs divisions, à mutualiser leurs ressources et à faire émerger une conscience collective apte à hisser le continent au rang d’acteur incontournable dans le concert des nations.
JP MALOU
L’article Ousmane Sonko aux africains : « L’Afrique est exclue de la gouvernance mondiale » est apparu en premier sur Sud Quotidien.