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L’Agence sanitaire mondiale de la santé a recommandé l’utilisation d’un antirétroviral injectable, le lénacapavir, deux fois par an comme option supplémentaire de prophylaxie pré-exposition (PrEP) pour la prévention du VIH.
L’Organisation mondiale de la santé (OMS) prescrit un antirétroviral injectable le lénacapavir. Selon l’instance sanitaire mondiale, ce nouveau dispositif pourrait contribuer à remodeler la riposte mondiale au VIH. Le lénacapavir injectable offre une alternative très efficace et à longue durée d’action aux pilules orales quotidiennes et aux autres options à courte durée d’action. Avec seulement deux doses par an, l’injection représente « une avancée décisive » dans la protection des personnes exposées au risque d’infection par le VIH, en particulier celles qui sont confrontées à des problèmes d’observance quotidienne, de stigmatisation ou d’accès aux soins de santé. « Alors qu’un vaccin contre le VIH reste hors de portée, le lénacapavir est ce qui se fait de mieux : un antirétroviral à action prolongée dont les essais ont montré qu’il permettait de prévenir la quasi-totalité des infections à VIH chez les personnes à risque », a déclaré le Dr Tedros Adhanom Ghebreyesus, Directeur général de l’OMS. Ces lignes directrices arrivent à un moment critique, alors que les efforts de prévention du VIH stagnent avec 1,3 million de nouvelles infections à VIH en 2024 avec un impact disproportionné parmi les travailleurs du sexe, les hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes, les transgenres, les personnes qui s’injectent des drogues, les personnes en prison ou les enfants. Parmi les autres options de prévention du VIH soutenues par l’OMS figurent les comprimés oraux quotidiens, le cabotégravir injectable qui est injecté une fois tous les deux mois et l’anneau vaginal de dapivirine, qui font partie d’un nombre croissant d’outils visant à mettre fin à l’épidémie de VIH. Dans un contexte de réductions massives du financement de l’effort mondial de lutte contre le VIH/sida y compris du principal programme du gouvernement américain lancé en 2003, le PEPFAR, axé sur la lutte contre la maladie en Afrique, l’OMS a également publié de nouvelles orientations opérationnelles sur la manière de maintenir les services prioritaires de lutte contre le VIH.
Problème majeur de santé publique
« Nous disposons des outils et des connaissances nécessaires pour mettre fin au sida… ce qu’il nous faut maintenant, c’est une mise en œuvre audacieuse de ces recommandations, fondée sur l’équité et alimentée par les communautés », a affirmé la Dre Meg Doherty, Directrice du département Programmes mondiaux de lutte contre le VIH à l’OMS. Le VIH reste un problème majeur de santé publique à l’échelle mondiale. À la fin de l’année 2024, l’OMS estime à 40,8 millions le nombre de personnes vivant avec le VIH, dont 65 % en Afrique subsaharienne. Environ 630.000 personnes sont mortes de causes liées au VIH dans le monde, et on estime que 1,3 million de personnes ont contracté le VIH, dont 120.000 enfants. Plus positivement, l’accès aux médicaments contre le VIH continue de s’étendre, avec 31,6 millions de personnes recevant un traitement en 2024, contre 30,3 millions un an plus tôt. En l’absence de médicaments antirétroviraux, le virus du VIH attaque le système immunitaire de l’organisme, ce qui conduit à terme à l’apparition du sida.
NGOYA NDIAYE
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