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Ouvert à Dakar hier, mardi 5 août 2025, l’atelier stratégique relatif à l’évaluation des Codes pétrolier, gazier et minier a été l’occasion pour le chef du gouvernement Ousmane Sonko de revenir les impératifs de la vision des contrats, pour l’intérêt du peuple sénégalais. À côté du ministre Birame Soulèye Diop chargé du Pétrole, des mines et de l’énergie et du président de l’ITIE/Sénégal, Thialy Faye, le Premier ministre a fait savoir que les dispositions réglementaires doivent être bien revues car, il y a eu énormément d’incohérences et de déséquilibres : « Nous ne sommes pas pour des codes dissuasifs, mais non plus pour ceux permissifs qui font gagner à tout le monde sauf au peuple sénégalais ».
« Nous avons constaté d’énormément de violations notamment avec le choix d’opérateurs peu crédibles souvent domiciliés dans des paradis fiscaux avec aussi des réputations particulières. Mais surtout des opérateurs qui ne prouvent pas leur capacité technique et financière. D’ailleurs il faut rappeler que nous avons donné à un opérateur un de nos blocs les plus prometteurs pour qu’il en fasse ce qu’il en a fait après ». Ces propos sont du Premier Ministre Ousmane Sonko. Il s’exprimait hier, mardi 5 août lors de la cérémonie d’ouverture de l’atelier stratégique relatif à l’évaluation des Codes pétrolier, gazier et minier. Selon le chef du gouvernement, le non-respect du cadre légal dans les phases d’attribution où les autorités ministérielles ne faisaient pas le travail de vérification qu’il fallait est aussi un facteur qui détermine la pertinence de revoir les contrats. Mais aussi dans les phases de cession d’opérations des droits et titres, le travail n’a pas été fait pour voir les investissements enregistrés de même que sur le bénéfice à tirer notamment sur le plan fiscal. Donc, les dispositions réglementaires doivent être bien revues car, il y a énormément d’incohérences et de déséquilibres, constate-t-il. Parmi les remarques faites par le comité ad hoc en charge de la renégociation des contrats: le non-paiement ou le paiement partiel des taxes et redevances, la prolifération d’exonérations fiscales et douanières indues, le non-paiement de dividendes à l’État, le non-respect des dispositions légales pour la protection de l’environnement et des communautés riveraines, la non-effectivité de la loi sur le contenu local, la manipulation des prix de transfert, l’absence de contrôle systémique sur les quantités extraites etc… tant que constats qui font que le manque à gagner a été énorme.
« Nous ne sommes pas dans une dynamique d’avoir un code dissuasif, mais nous ne sommes pas également pour un code permissif qui ferait gagner à tout le monde sauf au peuple sénégalais », a déclaré Ousmane Sonko faisant allusion à ce travail consistant à revisiter les contrats avec les partenaires et qui suscite le débat avec ceux qui estiment que « l’État est en train de pousser les opérateurs à plier bagages, mais constitue un gage de transparence et d’honnêteté face à ses engagements. La question que l’on doit se poser est « pourquoi l’Afrique est le seul continent qui ne profite pas de ses ressources naturelles », dira le Premier ministre.
ND A CISSE
L’article Révision des contrats pétrolier, gazier et minier : le Premier ministre droit dans ses bottes est apparu en premier sur Sud Quotidien.