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Le 1er mai se révèle être une date emblématique, offrant aux militants l’opportunité de faire résonner leur voix au sujet des conditions de travail des salariés. Cette journée revêt une signification particulière pour la défense des droits des femmes travailleuses, qui se trouvent confrontées à une réalité sociale préoccupante, empreinte d’inégalités, de précarité et d’un manque de reconnaissance tangible.
Le 1er mai, journée dédiée à célébrer les luttes de la classe ouvrière, est également l’occasion pour la Commission centrale du travail des femmes de l’Union Nationale du Travail au Maroc (UNTM) de faire entendre la voix des femmes syndicalistes marocaines, notamment dans un contexte où les défis socio-économiques pèsent lourdement sur les familles marocaines, avec une détérioration persistante du pouvoir d’achat et une hausse alarmante du taux de chômage.
La Commission a souligné que ces réalités, qui se traduisent par un recul systématique des acquis, une pauvreté croissante et une précarité structurelle, interpellent toutes les consciences. Le manque de réformes significatives, notamment en ce qui concerne le code du travail, alerte sur la nécessité de garantir les droits des femmes travailleuses, confrontées à des conditions que le rapport décrit comme profondément déplorables.
Elle a spécifiquement noté que les femmes marocaines sont souvent les premières à souffrir, supportant une charge disproportionnée dans la gestion des affaires familiales, surtout celles qui doivent soutenir seules leur foyer. La Commission a fermement critiqué l’inaction du gouvernement et son silence face aux abus systématiques auxquels font face les femmes dans divers secteurs, entraînant des situations de licenciements injustifiés et une exploitation insoutenable.
De plus, les militantes ont saisi l’occasion pour rappeler l’urgence de l’autonomisation économique des femmes. Elles ont dénoncé l’absence d’infrastructures adéquates telles que les crèches, rendant difficile l’équilibre entre vie professionnelle et obligations familiales. « Comment espérer un progrès sans garantir des conditions de travail dignes, sans équité salariale entre femmes et hommes pour un même poste ? », se sont-elles interrogées.
Les abus signalés, notamment ceux survenus dans une usine à Tanger, mettent en lumière les dangers auxquels font face les travailleuses, notamment dans le secteur agricole où la réglementation est souvent absente. La Commission a en ce sens appelé à une attention particulière sur ces conditions inacceptables et sur le harcèlement dont nombreuses sont victimes, soulignant également la précarité des femmes travaillant dans les secteurs de service comme le câblage et le nettoyage.
La Commission de l’UNTM ne s’est pas contentée pas de décrire ces injustices. Elle a insisté sur la nécessité de solutions concrètes. La mise en œuvre de réformes du code de la famille doit être en phase avec la culture marocaine et répondre efficacement aux défis actuels, au lieu de se perdre dans des modifications éloignées des véritables préoccupations des femmes et des familles marocaines, a-t-elle conclu.
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