Posted by - Senbookpro KAAYXOL -
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En 2025, des changements positifs appuyant la souveraineté du Maroc sur son sahara, ont constitué un tournant décisif dans la cartographie diplomatique mondiale et un coup dur pour la thèse séparatiste du polisario et de l’Algérie.
La diplomatie marocaine a récolté en 2025, les fruits de longues années de travail pour défendre l’intégrité territoriale du Royaume. Cette année a marqué un changement de cap dans le traitement du dossier du Sahara au niveau de l’ONU, en ayant pour la première fois, des mots tangibles, sans équivoque, qui soutiennent le plan d’autonomie proposé par le Maroc en 2007, comme la seule et unique base du règlement du différend.
La résolution du Conseil de sécurité de l’ONU a utilisé des termes difficiles à contourner et tracé le chemin du cadre de la prochaine solution. Le texte de la résolution a également défini les quatre parties au conflit, à savoir, le Maroc, l’Algérie, la Mauritanie et le polisario, en spécifiant qu’il s’agit bel et bien de plusieurs intervenants et pas seulement le Maroc et la milice du polisario, comme le présentait l’Algérie.
L’autre nouveauté de cette année, est l’insistance sur la reprise du processus politique des tables rondes, où les quatre parties sont appelées à se réunir et à discuter sans conditions préalables de la proposition d’autonomie, sous l’égide de l’ONU et de l’Envoyé personnel du Secrétaire général de l’ONU, Staffan de Mistura.
Les grandes puissances mondiales, telles que les Etats-Unis, la France, et le Royaume-Uni, membres permanents du Conseil de sécurité, ont réitéré leur soutien au Maroc à cette occasion, tandis que l’Algérie a choisi de ne pas participer au vote. Dans un geste qui traduit leur aval de la résolution, la Chine et la Russie, quant à elles, se sont abstenues de voter, ce qui constitue une évolution de leur posture antérieure plus ambivalente.
Outre le passage devant le Conseil de sécurité de novembre, toute l’année 2025 a enregistré des avancées significatives dans la défense de l’intégrité territoriale marocaine. Des pays qui sont longtemps restés dans la zone grise ont bougé leur position en faveur du plan d’autonomie, tandis que d’autres ont opéré un changement à 180 degrés, comme c’est le cas du Kenya, qui a été l’un des premiers pays à soutenir les séparatistes du Polisario dans leur projet de création d’une auto-proclamée république.
Le Kenya qui avait déjà amorcé un changement de position puis un retour timide, a fini par prendre une décision officielle en retirant sa reconnaissance de l’entité séparatiste, puis en reconnaissant en mai 2025 le plan d’autonomie marocain au Sahara, inaugurant, dans la foulée, son ambassade à Rabat.
La position kenyane, n’est pas des moindres, elle renforce la stature du Maroc sur la scène continentale et internationale, vu son poids stratégique en Afrique. Son ralliement au Maroc aura sans doute des répercussions, notamment pour les quelques pays africains restants, soutenant l’autoproclamée rasd.
En juin, le Ghana, un autre pays africain a suspendu ses relations avec la prétendue république sahraouie et a proclamé son soutien au plan d’autonomie, réduisant encore plus la liste des pays africains ayant établit des liens avec la milice séparatiste. Ces avancées permettront certainement, de mettre les bases de l’exclusion de cette même entité de l’Union africaine (UA).
La diplomatie marocaine a également récolté des résultats satisfaisants en Amérique latine, considérée comme un terrain conquis à la cause séparatiste, en enregistrant au mois de juillet, le soutien de l’Equateur (qui avait suspendu sa reconnaissance de la rasd fin 2024), et celui du Panama en août, pays qui a considéré le plan d’autonomie comme « l’unique solution » au conflit.
En Europe également, le Maroc a enregistré des avancées considérables qui devraient avoir des répercussions à plusieurs niveaux, notamment en ce qui concerne les accords commerciaux. Le soutien au plan d’autonomie du Portugal en juillet, couplé à celui de la Pologne et de la Belgique en octobre, ont encore une fois définitivement renversé l’équilibre en faveur du Maroc.
Dans une Déclaration conjointe, la Belgique a reconnu « l’importance existentielle de la question du Sahara » pour le Maroc et a dit considérer la région du Sahara « dans le cadre de la souveraineté du Royaume et de son unité nationale ». Bruxelles s’est même décidé à agir « dès à présent sur les plans diplomatique et économique en phase avec cette position ».
L’année 2025 s’impose ainsi comme un tournant stratégique majeur pour la diplomatie marocaine et consolide ainsi la souveraineté du Maroc sur le Sahara, tout en ouvrant la voie à une solution réaliste, pragmatique et consensuelle. L’évolution du langage onusien, l’élargissement du cercle des soutiens internationaux au plan d’autonomie et l’isolement croissant de la thèse séparatiste, confirment la centralité du Maroc comme acteur légitime, crédible, stable, agissant dans le cadre de la légalité internationale.
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