A quelques semaine du début du mois sacré de Ramadan au Maroc, le prix des denrées alimentaires de base composant le panier des familles inquiète. Face à une inflation qui se voit et se mesure sur les prix de produits alimentaires, les marchés sont scrutés afin que les citoyens puissent continuer à faire leurs courses « paisiblement ».

Dans la ville de Casablanca plus précisément, les prix sont observés chaque semaine pour constater les changements. Ces prix sont observés dans les marchés de gros et non chez les détaillants afin d’avoir une idée des prix à la source.

Les indications concernent différents produits, dont les viandes, fruits et légumes les plus demandés sur les marchés. Cette semaine, les prix des tomates ont connu une baisse de 1 dirham par kilo. A l’approche du mois de Ramadan, la tomate reste au centre de l’attention des consommateurs.

Ainsi, après trois semaines de fluctuations, le prix des tomates a baissé d’un dirham pour être vendu à 7 dirhams le kg au gros. Concernant les autres légumes, ils sont marqués par une tendance stable. Les courgettes sont vendues à 5 dirham le kg, les oignons secs sont à 4,5 dirhams le kg, les pommes de terre à 3,8 dirhams et une petite baisse a été enregistrée sur les carottes qui sont vendues à 2,3 dirham au gros, soit un recul de 0,20 centime.

Au niveau des fruits, les prix connaissent une hausse, c’est le cas des fraises qui prennent 1 dirham de plus au kg pour être vendues à 18 dirhams. Les pommes d’import sont à 23 dirhams le kg, tandis que les avocats enregistrent une augmentation marquée, passant d’une fourchette de 10-18 DH/kg à 13-21 DH/kg.

Les prix viandes connaissent pour leur part une « stabilisation » puisque la viande bovine se oscille entre 74 à 88 DH/kg, tandis que les viandes ovines conservent leurs niveaux habituels, jonglant entre 115 et 125 DH/kg.

Ces prix sont considérés pour la plupart comme étant déjà élevés. Alors que les prix des aliments de base connaissent souvent une hausse significative pendant le mois de Ramadan à cause notamment de l’augmentation de la demande, leur prix sur le marché quelques semaines avant le début de ce mois sont scrutés.

La hausse des prix pendant Ramadan soulève souvent des préoccupations parmi la population, en particulier les familles qui éprouvent des difficultés à subvenir à leurs besoins quotidiens. Les autorités marocaines tentent de réguler cette situation en multipliant les initiatives de contrôle des prix et en mettant en place des programmes de distribution de produits de base à prix subventionnés pour les plus démunis…

La montée des prix des aliments de base, surtout pour les produits de consommation courante, ne laissera pas indifférents. Ce hausse ont un impact direct sur le pouvoir d’achat des citoyens, et rend le mois de Ramadan plus difficile pour ceux qui vivent déjà dans des conditions précaires.

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