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A travers une analyse détaillée des taux d’accès des femmes à la formation et aux postes de responsabilité au sein des départements ministériels et institutions de l’Etat, le nouveau rapport sur le budget axé sur les résultats tenant compte de l’aspect genre (RBG 2025) révèle à la fois les avancées notables et les disparités persistantes pour atteindre une administration publique plus équitable et compétente.
L’édition 2025 de ce rapport élaboré par le ministère de l’Economie et des Finances en marge du projet de loi de finances 2025 (PLF), s’inscrit dans un contexte où le Maroc consolide son engagement à la faveur de la réduction des inégalités entre les femmes et les hommes et la promotion de l’autonomisation des femmes, conformément aux orientations royales et aux recommandations du rapport sur le nouveau modèle de développement.
Selon le rapport, le paysage de la formation au sein de l’administration publique marocaine révèle des disparités significatives en termes d’accès des femmes à la formation, reflétant des progrès variés dans l’institutionnalisation d’une administration équitable basée sur les compétences. Le Département chargé de la Transition Energétique se situe à l’extrémité inférieure du spectre avec un faible taux d’accès des femmes à la formation de seulement 5%.
Le Département chargé de la Communication suit avec un taux de 18%, ce qui souligne également une sous-représentation notable des femmes. De son côté, le ministère de l’Inclusion Economique, de la Petite Entreprise, de l’Emploi et des Compétences présente un taux d’accès de 25%, mais parvient à élever ce chiffre à 31% dans le cadre de la coopération internationale au Maroc, et à 44% à l’étranger.
A un niveau intermédiaire, le ministère de l’Industrie et du Commerce et la Délégation Générale à l’Administration Pénitentiaire et à la Réinsertion manifestent chacun un engagement de 40% en faveur de la formation continue des femmes. Le Département chargé du Développement Durable démontre une performance respectable avec un taux de 50%, à l’instar du ministère de l’Economie et des Finances et du Département chargé de la Jeunesse, qui atteignent un taux de 54% chacun. En tête du classement, le Haut Commissariat au Plan (HCP) se démarque avec une part de 58% de femmes bénéficiaires de la formation.
S’agissant de la présence des femmes dans les structures organisationnelles des départements ministériels et institutions publiques marocaines, le rapport dévoile que le ministère de la Santé et de la Protection Sociale se distingue par un taux de féminisation de 69%, bien qu’il ait un taux plus modeste de 25% d’accès des femmes aux postes de responsabilité.
Le Département de la Réforme de l’Administration affiche notamment une bonne performance, avec 52% de féminisation et 40,6% des postes de responsabilité occupés par des femmes, témoignant d’un engagement clair envers l’autonomisation des femmes dans le secteur public. De même, le Département chargé du Développement Durable présente un taux de 54% de féminisation, avec 42,4% d’accès aux postes de responsabilité.
Pour sa part, le ministère de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche Scientifique et de l’Innovation enregistre un taux de féminisation modeste, avec 34% des enseignants-chercheurs et 45% du personnel administratif étant des femmes. Au niveau central, 50 femmes occupent des postes de responsabilité, et dans les universités, ce nombre s’élève à 86.
Le ministère de l’Aménagement du Territoire National, de l’Urbanisme, de l’Habitat et de la Politique de la Ville, quant à lui, fait état d’un taux de féminisation de 46,86% et un taux de responsabilité féminine de 39,73%. En revanche, la DGAPR montre une sous-représentation, avec seulement 13,3% de féminisation et un faible 7,14% dans les postes de responsabilité.
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