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on - Mar 20 -
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Hespress a appris de sources bien informées que la confrontation entre l’avocate française et le principal accusé, Kamil B., dans l’affaire du « viol d’une avocate française par les fils de riches hommes d’affaires », a révélé de nouveaux éléments qui ont redessiné le scénario des événements de la nuit de la fête organisée par l’accusé. Ce dernier est poursuivi depuis plusieurs mois en détention préventive aux côtés de trois autres personnes.
D’après ces sources, la « victime » présumée a déclaré devant le juge d’instruction de la Cour d’appel de Casablanca avoir perdu connaissance lors de la fête à 2h30 du matin, avant de se réveiller à 12h50 le lendemain. Elle a insisté sur le fait qu’elle ne se souvenait de rien de cette nuit, notamment de sa présence avec l’accusé principal dans l’une des chambres de la villa. Elle a toutefois confirmé avoir quitté les lieux vers 16h. En descendant de la chambre à son réveil, elle a retrouvé l’accusé en compagnie de son ami Saad S., lui aussi poursuivi dans cette affaire. Elle n’a observé aucun signe de violence sexuelle, mais a ressenti une douleur vaginale après avoir effectué des analyses médicales vers 17h30.
Les mêmes sources ont relevé des contradictions entre ces déclarations et celles faites lors des précédentes sessions d’instruction, où la plaignante affirmait être consciente, marcher, parler et contrôler ses émotions. Elle avait notamment réagi à une gifle de son ex-fiancé, ce qui remet en question la thèse de la perte de conscience.
Lors de la confrontation, l’avocate française a admis une attirance réciproque entre elle et l’accusé principal, ce qui contredit la version du viol. L’accusé, de son côté, a déclaré devant le juge d’instruction que leur relation sexuelle était consentie, sans violence ni contrainte, la comparant à une relation conjugale. Il a ajouté qu’à 7h du matin, elle lui avait envoyé un message affirmant que son ex-fiancé la menaçait et lui demandant protection. Descendu vérifier, il n’avait trouvé personne.
Il a également rapporté avoir entendu, quelques heures plus tôt, un bruit de verre brisé. En se rendant sur place, il avait vu son ami Saad S. retenir l’ex-fiancé de l’avocate française, apparemment en pleine crise d’hystérie. Il est intervenu pour l’éloigner, et ils l’ont mis dehors, près de la bibliothèque. Il aurait été informé plus tard que cet homme avait eu une altercation avec un autre convive, Mohammed L., également poursuivi dans cette affaire, en raison du comportement de la jeune femme à son égard.
Les témoignages recueillis lors des sessions d’instruction précédentes confirment que les amis de l’accusé principal avaient empêché l’ex-fiancé de frapper la plaignante. Elle l’a elle-même reconnu lors de la confrontation, ce qui écarte toute accusation de complicité à leur encontre et remet en cause l’existence même d’un viol.
Par ailleurs, l’avocate française a affirmé avoir été manipulée par son ex-fiancé et son père, notamment concernant l’hypothèse qu’elle aurait été droguée. Elle a déclaré ne pas pouvoir identifier qui aurait ajouté un médicament psychotrope dans son verre, tout en précisant que la grand-mère de son ex-fiancé utilisait ce produit. Elle a également mis en doute les résultats des tests médicaux effectués en présence du père de son ex-fiancé. Elle a ajouté que ce dernier lui avait affirmé avoir été battu après la fête et qu’elle avait constaté des ecchymoses sur son torse. Cependant, lorsqu’on lui a présenté des photos lors de l’instruction, elle n’a pas retrouvé ces marques.
Selon Hespress, cette affaire, qui a suscité un vif intérêt du public, a pris un tournant décisif avec la rétractation écrite de la plaignante principale et son retrait des accusations de viol et de complicité contre les quatre accusés détenus depuis plusieurs mois. Ses nouvelles déclarations lors de la confrontation avec l’accusé principal devant le juge d’instruction ont soulevé des interrogations sur le rôle de son ex-fiancé et de son père dans le dépôt de la plainte.
L’affirmation initiale de la plaignante concernant sa perte de conscience, alors que ses actes démontraient le contraire, a renforcé les doutes sur son récit et ses motivations. Son admission d’une attirance pour l’accusé, ainsi que la révélation des violences subies de la part de son ex-fiancé, ont transformé cette affaire en un test du principe de la présomption d’innocence dans le droit pénal marocain. L’enquête judiciaire devra déterminer la nature exacte des faits et identifier les véritables responsables.
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