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on - Mar 28 -
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L’affaire de viol présumé d’une avocate française par les fils de grands hommes d’affaires a pris un nouveau tournant, après que la plaignante ait formellement écarté les accusations de viol et de complicité ayant conduit à l’arrestation de quatre individus il y a plusieurs mois.
Lors d’une confrontation devant le juge d’instruction de la Cour d’appel de Casablanca, elle a innocenté Mohamed L. et Saad S. des faits qui leur étaient reprochés. Elle a confirmé les termes d’une décharge écrite qu’elle avait rédigée en faveur de l’accusé principal, Kamil B., et de ses présumés complices, dans laquelle elle niait les actes dont ils sont encore accusés.
Selon des sources de Hespress, la « victime » française, lors de sa confrontation avec les accusé, a non seulement nié les accusations à leur égard, mais a affirmé qu’ils l’avaient défendue et avaient empêché qu’elle subisse des violences de la part de son ancien fiancé, actuellement condamné à quatre mois de prison ferme pour avoir enregistré un appel téléphonique contenant des insultes et des calomnies envers une avocate de la défense. Les mêmes sources ont précisé que l’avocate française avait reconnu devant le juge d’instruction qu’elle n’était pas revenue sur ses précédentes déclarations, mais qu’elle avait réorganisé les faits et clarifié certains éléments après s’être rendue compte qu’elle avait été manipulée par son ex-fiancé et son père, qui lui avaient fourni des informations erronées sur lesquelles elle avait fondé ses plaintes auprès des autorités judiciaires et de sécurité, tant au Maroc qu’en France.
Elle a également indiqué devant le juge qu’elle continuerait de chercher la vérité dans ce dossier, en poursuivant toute information qui pourrait éclairer les circonstances de ce qu’elle avait vécu, indépendamment des personnes actuellement détenues pour des accusations de viol et de complicité. Elle a insisté sur le fait qu’elle avait subi une forte pression psychologique de la part de son ancien fiancé et de son père, avant d’avoir l’opportunité de réévaluer les événements qui s’étaient déroulés lors de la fête organisée par l’accusé principal quelques mois plus tôt. Elle a précisé qu’elle avait reçu une grande quantité d’informations incorrectes, qui avaient influencé son parcours juridique dans cette affaire, soulignant qu’étant elle-même avocate et croyant en la présomption d’innocence, elle défendait les principes de la justice.
Khadija Rokani, avocate de la plaignante a déclaré à Hespress après la session de confrontation devant le juge d’instruction que sa cliente n’était pas revenue de manière définitive sur ses déclarations, mais qu’elle avait rétracté les accusations formulées à l’encontre des accusés actuellement en détention. Elle a affirmé que l’accusé principal ne l’avait pas violée, ni droguée, ni retenue chez lui, et que dans l’absence de l’acte initial, il était impossible d’envisager une quelconque complicité. Elle a ajouté que sa cliente, avocate qualifiée au Barreau de Paris, connaissait bien les lois et procédures en vigueur dans ce type d’affaires, précisant que la défense respectait les règles de la procédure pénale et du droit pénal, notamment en ce qui concerne la confidentialité de l’enquête et l’absence de détails supplémentaires sur le déroulement de l’enquête.
De son côté, Me Mohamed El Houssini Karrout, avocat de l’accusé principal K. B., a révélé qu’il y aurait des rebondissements dans cette affaire dans les jours à venir, tout en soulignant que l’enquête étant encore en cours, elle demeurait confidentielle et qu’il n’était pas possible de divulguer des détails précis à son sujet. Il a précisé qu’il fallait distinguer le droit à l’information et la confidentialité de l’enquête, soulignant que les déclarations faites par la plaignante aux médias pouvaient être utilisées pour confirmer que son client ne l’avait ni violée, ni droguée, ni retenue chez lui, comme elle l’avait elle-même déclaré. Il a rappelé qu’elle avait précédemment retiré sa plainte contre l’accusé principal et avait disculpé les autres lors de la confrontation qui a eu lieu ce jour-là, au cours de laquelle son ex-fiancé était également présent.
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