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La poursuite judiciaire engagée par le parquet près la Cour d’appel de Casablanca contre le célèbre chirurgien esthétique Hassan Tazi et ses complices, pour trafic d’êtres humains, a été relancée après leur acquittement en première instance.
Le procureur général adjoint de la chambre criminelle d’appel a, lors de l’audience de ce vendredi soir, demandé l’annulation du jugement de première instance et la condamnation des accusés pour trafic d’êtres humains.
Il a expliqué que les éléments constitutifs du crime de trafic d’êtres humains dans ce dossier, qui a attiré l’attention du public, demeurent valables à l’encontre des accusés.
Il a souligné que le trafic d’êtres humains, tel qu’il est défini dans les lois et conventions internationales, se manifeste dans cette affaire par l’exploitation des patients et le fait d’héberger certaines victimes à la clinique, précisant qu’il s’agit d’une forme de ce crime.
Le représentant du ministère public a ajouté que certains des victimes avaient été retenues dans la clinique et sollicitées pour obtenir des fonds, malgré la délivrance de certificats de sortie.
Il a confirmé l’existence de preuves suffisantes montrant que les accusés ont commis le crime de trafic d’êtres humains à travers des appels et des traitements dégradants envers certains patients, notant qu’il suffit que l’intention d’exploiter des individus soit présente, même si l’acte n’est pas concrétisé matériellement.
Lors d’une audience précédente, le médecin Hassan Tazi avait nié que sa clinique ait escroqué des bienfaiteurs et des personnes influentes pour obtenir des sommes d’argent, par le biais de la coordination entre son épouse et « Zineb B.« , qui se présentait comme une bienfaitrice.
Il a précisé que les directeurs de la clinique étaient responsables de tout ce qui se passait dans l’établissement, assurant qu’il leur avait confié la gestion administrative, avant d’ajouter : « Si j’avais été informé de quelque chose, je l’aurais immédiatement arrêté« .
Il est à rappeler que le parquet près la Cour d’appel de Casablanca avait initialement poursuivi les accusés, à savoir le médecin esthétique Hassan Tazi, son épouse, son frère, des employées de sa clinique ainsi qu’une femme prétendant être une bienfaitrice, pour trafic d’êtres humains, avant que cette accusation ne soit abandonnée en première instance.
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