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Dans la nuit du dimanche 22 septembre 2024, une vidéo a fait le tour des réseaux sociaux, déclenchant une vague d’indignation à travers le Maroc. Les images montrent une jeune femme agressée sexuellement par un groupe de jeunes hommes dans une rue de Tanger. Marquée par des actes de harcèlement, de déshabillage forcé et d’humiliation, l’agression a suscité un émoi national, remettant sur la table la question préoccupante de la violence faite aux femmes dans l’espace public.
Filmée et partagée sur les réseaux sociaux, la vidéo a bouleversé l’opinion publique marocaine. De nombreux internautes, militants des droits humains et associations féministes ont immédiatement réagi, dénonçant des actes « barbares » qui portent atteinte à la dignité des femmes et aux libertés dans l’espace public. La fédération des ligues des droits des femmes (FLDF) a été l’une des premières associations à durcir le ton contre ces actes préjudiciables.
Dans un communiqué cinglant, le bureau régional de la FLDF à Larache a exprimé son « indignation et colère« , qualifiant ces actes de « honteux et barbares« . Cette fédération a fermement condamné ce qu’elle appelle « une atteinte à la dignité humaine« , exigeant que justice soit rendue.
Parallèlement à l’indignation populaire, les services de sécurité nationale n’ont pas tardé à réagir. Dès la diffusion de la vidéo, les autorités ont lancé des enquêtes et entamé des recherches pour identifier et interpeller les auteurs de cette agression. Cette rapidité d’action a été saluée par plusieurs associations, dont la FLDF, qui a qualifié cette intervention d’ »immédiate et positive« . Cependant, cela ne suffit pas à calmer les inquiétudes croissantes concernant la sécurité des femmes.
Dans le même document dont Hespress FR détient une copie, la FLDF appelle à une prise de conscience collective et à des actions concrètes pour prévenir de tels actes à l’avenir. L’association demande à l’État de jouer pleinement son rôle en fournissant une protection adéquate aux femmes dans l’espace public, et en assurant leur sécurité physique et psychologique. « Les espaces publics ne doivent pas devenir des lieux de non-droit où règnent la violence et l’impunité », souligne la déclaration.
La Fédération appelle également à un renforcement des efforts de sensibilisation contre la violence basée sur le genre. Les associations insistent sur l’importance de mobiliser les médias et les institutions d’éducation pour dénoncer ces violences et œuvrer pour une société plus respectueuse de l’égalité entre les sexes.
Cet incident à Tanger n’est malheureusement pas un cas isolé. Il fait écho à de nombreux autres épisodes de harcèlement et de violence contre les femmes, aussi bien dans l’espace public que privé. La FLDF et d’autres organisations féministes rappellent l’urgence de renforcer les lois et de mettre en place des politiques publiques plus efficaces pour protéger les victimes et prévenir les récidives.
Les récents développements montrent qu’il y a une prise de conscience croissante autour de ces enjeux, mais le chemin reste long. La solidarité nationale avec les victimes est un signe encourageant, cependant, une partie de la population blâme la victime et pointe du doigt son habillement : sa “robe courte”.
Le message est clair : la violence contre les femmes ne doit plus être tolérée ni banalisée, et les espaces publics doivent redevenir des lieux de respect et de sécurité pour toutes et tous.
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