Posted by - Senbookpro KAAYXOL -
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Le Chef du gouvernement Aziz Akhannouch, a ouvert, ce vendredi à Marrakech, la deuxième édition du Business Forum de la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAF). Un événement qui, selon lui, doit marquer « le passage de la ZLECAF du stade de l’accord juridique à celui d’un projet économique transformateur » pour l’ensemble du continent.
Dans un contexte où l’Afrique représente 16% de la population mondiale, mais à peine 3% du commerce international, Akhannouch a dressé un constat lucide : l’intégration économique africaine reste largement en deçà de son potentiel, avec des échanges intra-continentaux qui « ne dépassent pas 16 % », contre plus de 60 % en Europe ou en Asie.
A cet égard, le Chef du gouvernement a rappelé que, malgré une nette progression, les exportations marocaines vers l’Afrique — plus de 30 milliards de dirhams — ne représentent encore qu’« environ 7 % du commerce extérieur du Royaume« . Un déséquilibre qui, selon lui, illustre la nécessité d’accélérer la mise en œuvre opérationnelle de la ZLECAF.
« La ZLECAF n’est pas un simple calendrier de démantèlement tarifaire », a insisté Akhannouch, « c’est un cadre global touchant l’investissement, la concurrence, la propriété intellectuelle, les services, le commerce numérique et l’inclusion des jeunes et des femmes ».
Il a, en ce sens, réaffirmé l’engagement du Royaume, guidé par la vision royale, en faveur d’une Afrique « maîtresse de son destin, qui transforme ses ressources sur place et renforce ses connexions internes, de la Méditerranée à l’Atlantique et du Sahel aux façades maritimes ».
L’Initiative Royale en faveur des États africains atlantiques, la mise à disposition des infrastructures portuaires marocaines au profit de 23 pays riverains de l’Atlantique, le projet stratégique du gazoduc Nigeria–Maroc, long de 6 000 km et traversant 13 pays, a-t-il cité à titre d’exemple, notant que le gazoduc Nigeria–Maroc « n’est pas un simple projet gazier », mais une infrastructure destinée à soutenir l’industrialisation partagée dans des secteurs clés, tels que les engrais, les matériaux de construction, l’agro-industrie, la pétrochimie…
Le Chef du gouvernement a, en outre, insisté sur le rôle crucial des financements dans la réussite de la ZLECAF. À ce titre, il a mis en avant les avantages comparatifs du Maroc, à savoir Casablanca Finance City, plateforme financière de premier plan sur le continent, la présence de groupes bancaires marocains dans plus d’une vingtaine de pays africains, ou encore l’adhésion de Bank Al-Maghrib au système panafricain de paiements PAPSS.
Ces outils, a-t-il dit, placent le Maroc « en bonne position pour piloter des projets pilotes de paiements en monnaies locales, réduire les risques pour les PME africaines et faciliter les échanges intra-africains ».

Akhannouch a, de même, rappelé que la ZLECAF prévoit, à terme, la suppression des droits de douane sur 97 % des lignes tarifaires. Les projections internationales sont claires : +450 milliards de dollars potentiels de revenu réel additionnel pour l’Afrique d’ici 2035, +80 % d’augmentation attendue du commerce intra-africain, la création ou transformation de dizaines de millions d’emplois, et la levée des barrières non tarifaires qui constitue l’urgence du moment.
Pour que ces promesses deviennent réalité, Akhannouch appelle les États membres à agir rapidement. « Les calendriers doivent être respectés. Le plus gros obstacle aujourd’hui n’est pas le tarifaire, mais les barrières non tarifaires : procédures opaques, contrôles techniques redondants, exigences documentaires excessives », a-t-il estimé.
En conclusion, Akhannouch a cité le discours du Roi Mohammed VI à l’Union africaine en 2017 : « Il est temps que les richesses de l’Afrique profitent à l’Afrique », appelant le Business Forum de la ZLECAF à devenir « une étape décisive » pour faire passer cette Zone de libre-échange « du texte à la réalité », au service de la prospérité de tous les peuples africains.
A noter que la 2è Édition du Business Forum de la ZLECAF, placée sous le haut patronage du Roi Mohammed VI, s’inscrit dans la continuité des initiatives menées par le Maroc pour accélérer la mise en œuvre de la Zone de libre-échange continentale africaine, aussi bien à l’échelle nationale que régionale.
The post Akhannouch appelle à "transformer la ZLECAF en moteur de croissance africaine" appeared first on Hespress Français - Actualités du Maroc.
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