L’aventure de Laurent Blanc à la tête d’Al-Ittihad s’est brutalement arrêtée ce week-end. Quelques heures seulement après la défaite 0-2 contre Al-Nassr, le club saoudien a officialisé le licenciement du technicien français, mettant fin à une collaboration entamée en juillet 2024.
Arrivé pour succéder à Marcelo Gallardo, Blanc avait pourtant démarré son mandat de la meilleure des manières. Dès sa première saison, il offrait aux Tigres un doublé historique : championnat saoudien et Coupe nationale. Ce succès immédiat avait renforcé sa réputation dans la région et laissé entrevoir un cycle prometteur.
Mais les résultats plus récents ont terni ce bilan. Malgré des statistiques globalement positives (46 matchs dirigés, 34 victoires, 6 nuls et seulement 6 défaites), la direction a estimé qu’un changement était nécessaire pour relancer la dynamique, d’autant que les attentes autour du mercato et du développement de l’équipe sont très élevées.
En attendant de nommer un nouvel entraîneur, Hassan Khalifa et Iván Carrasco assureront l’intérim. Le club a précisé dans un communiqué être en quête d’un staff technique « à la hauteur de ses ambitions », confirmant son intention de continuer à investir massivement pour rivaliser avec les meilleures formations nationales et internationales.
Le départ de Blanc s’inscrit dans un contexte de forte pression : l’Arabian League vit une période de compétition intense, où les clubs riches en ressources tolèrent difficilement l’échec. Pour Al-Ittihad, battu par un rival historique comme Al-Nassr et désormais à trois points du leader, l’urgence est réelle.
Si son passage restera marqué par un doublé prestigieux, Blanc quitte Djeddah sur un goût d’inachevé. Son successeur aura pour mission d’apporter une réponse immédiate aux attentes des supporters, des médias et des sponsors, dans un championnat où chaque faux pas peut coûter cher.
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