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Une association à Tindouf a dénoncé les violences subies par des étudiantes au sein d’un lycée de la région de Mécheria, dans la Wilaya d’El Bayadh (Naâma) en Algérie. L’association a dénoncé des violations flagrantes des droits de l’homme ainsi que des actes racistes envers de jeunes étudiantes sahraouies issues des camps de Tindouf. Les familles sont actuellement menacées par le polisario.
Les étudiantes du lycée Chahid 11 ont été victimes de discriminations raciales, de violences verbales et physiques de la part de l’administration de l’école ainsi que des élèves algériens en raison de leur appartenance aux camps de Tindouf. Ces violences, motivées par le racisme, ont été soutenues par les autorités algériennes qui, au lieu de les protéger, se sont révélées être les instigatrices et responsables de ces agressions, selon la Fédération Sahraouie de Lutte contre l’Impunité à Tindouf.
Indignée, l’association a fermement condamné ces agressions subies par des adolescentes mineures le 2 février dans une région intérieure de l’Algérie. Ces agressions systématiques prouvent le rejet total et l’hostilité de l’État algérien envers les Sahraouis, qui subissent des exactions cruelles.
Exploitation et persécution des Sahraouis par les autorités algériennes
Les Sahraouis de Tindouf, qui se trouvent sur le territoire algérien depuis des décennies sans droits ni reconnaissance légale, se retrouvent dans une situation d’apatridie. Forcés par les autorités algériennes à errer sur le territoire, ils ne bénéficient d’aucune aide internationale, gérée par le commandement de la milice du polisario. Ces Sahraouis sont utilisés comme des pions dans un jeu politique orchestré par l’Algérie et le polisario, qui les retient en otage depuis près de 50 ans.
En refusant leur recensement par les organisations internationales et en forçant d’autres ethnies non sahraouies à se mêler à eux pour gonfler les camps, les autorités algériennes continuent de manipuler cette situation pour garder sous contrôle la vie de milliers de personnes. Au-delà de cette réalité, des irrégularités, telles que des mafias de vente de drogue ou de revente d’aides humanitaires destinées aux Sahraouis dans les marchés algériens, des agressions et des injustices à l’encontre des familles de minorités sahraouies, sont monnaie courante et se déroulent avec la complicité de la direction du polisario.
Les familles de victimes menacées par le polisario
La fédération est revenue sur les événements du 2 février, affirmant que ces attaques « ont impliqué des agressions physiques et verbales brutales à l’encontre d’étudiantes des camps, de la part de l’administration scolaire et d’élèves algériens, soutenus et incités par les autorités algériennes, dans une attaque systématique motivée par le racisme ».
L’association rappelle que les établissements éducatifs doivent être des lieux sûrs pour l’apprentissage et le développement personnel, et non des environnements où les élèves, en particulier les filles, sont victimes de violences physiques. Elle dénonce un « traitement raciste et inhumain » réservé aux étudiantes et tient le régime algérien entièrement responsable de ces atrocités.
À l’heure actuelle, ces familles risquent de ne pas obtenir justice, étant donné que ce sont les autorités algériennes elles-mêmes qui sont impliquées dans ces violences. Leurs filles sont menacées d’expulsion des établissements scolaires et leurs familles pourraient se voir interdire de recevoir des aides alimentaires dans les camps.
Appels à la communauté internationale
Ces actes constituent une violation flagrante des droits de l’Homme et sont inacceptables. Il est extrêmement inquiétant que les autorités algériennes, censées protéger, soient les instigatrices et responsables de ces actes odieux. L’association a indiqué que les familles des victimes ont déposé des plaintes officielles pour protéger leurs filles et ont diffusé des images des violences sur les réseaux sociaux. Elle a également révélé que la direction du polisario a menacé ces familles de les empêcher de réclamer une enquête et de saisir les organisations internationales.
La fédération a appelé le Conseil des Droits de l’Homme des Nations Unies et toutes les organisations internationales de défense des droits humains à intervenir immédiatement pour protéger les populations des camps en Algérie, en particulier les étudiantes victimes de ces violations. Elle a également demandé que le gouvernement algérien soit tenu responsable de ces abus, rappelant que deux étudiantes ont été agressées à l’arme blanche au niveau de leur tête et que, juste avant, elles avaient reçu des coups et des objets, tels que des chaussures, leur ont été lancés.
L’association a appelé la communauté internationale à agir pour protéger ces étudiantes mineures et leurs familles, estimant qu’il est nécessaire de « faire pression sur le gouvernement algérien pour qu’il respecte ses engagements en vertu du droit international et garantisse la sécurité et la dignité de toutes les personnes sur son territoire ».
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