Posted by - support -
on - 2 hours ago -
Filed in - Society -
-
2 Views - 0 Comments - 0 Likes - 0 Reviews
Le régime totalitaire des deux séniles d’à côté, qui prétend, au nom des Algériens, être la « voix des opprimés » sur la scène internationale, semble avoir perfectionné l’art de museler ses propres citoyens, y compris ceux qui osent fuir l’enfer de la répression pour chercher refuge ailleurs.
Un récent rapport accablant, publié par le Centre du Caire pour les études des droits de l’Homme, révèle une stratégie sophistiquée et transnationale menée par le régime des deux séniles du balcon du Muppets show made in Algeria pour réduire au silence les opposants, les journalistes et les défenseurs des droits humains établis à l’étranger. Un nouvel épisode sombre pour le régime dirigé par des militaires fascistes, plus occupés à traquer les dissidents qu’à répondre aux aspirations démocratiques de son peuple.
Le rapport, intitulé « L’étau de la nasse : l’Algérie et la répression transnationale pour étouffer l’opposition », met en lumière les outils d’intimidation utilisés par Alger contre ses opposants exilés. De 2020 à 2024, des dizaines de cas ont été documentés, impliquant des activistes établis principalement dans des pays démocratiques où ils espéraient bénéficier de la protection de la liberté d’expression.
Dernier fait d’armes en date des capos d’Alger, Boualem Sansal a été kidnappé et est détenu illégalement pendant plus d’une semaine par les hommes du général Abdelkader Haddad. On n’occultera nullement la complicité directe des généraux Saïd Chengriha et Hamid Oubelaïd, ainsi que de l’ancien chef du renseignement Mohamed Mediene, qui continue de jouer un rôle d’ombre en tant que conseiller officieux.
Le général Mohamed Rochdi Fethi Moussaoui, lui aussi impliqué, complète ce cercle d’influence, le président mal nommé restant dans la plus simple confidence, sans plus. Et, dire que ces figures clés du régime sont les architectes de la crise actuelle et précipitent l’Algérie vers un chaos calculé, un effondrement qu’ils semblent non seulement accepter, mais encourager et alimenter indépendamment.
Mais, pour le régime totalitaire des capos d’Alger, la dissidence ne connaît pas de frontières. Les méthodes utilisées incluent des pressions diplomatiques pour extrader ou détenir ces activistes, des restrictions de déplacement pour limiter leurs actions, ainsi que des représailles contre leurs familles restées en Algérie. Ces pratiques ne visent qu’un seul objectif : éradiquer toute voix discordante, même à des milliers de kilomètres des palais dorés d’Alger.
Comme à son habitude, le régime des deux séniles véreux d’à côté justifie cette chasse aux sorcières par un discours empreint de paranoïa. Les opposants sont qualifiés d’« agents étrangers », accusés de conspirer avec des puissances hostiles pour déstabiliser la « nation ». Les défenseurs des droits humains sont ainsi étiquetés comme des pions au service du Maroc, d’Israël ou d’autres « ennemis imaginaires ». Cette rhétorique n’est pas nouvelle : elle a été instrumentalisée après les incendies en Kabylie en 2021, lorsque le président Abdelmadjid Tebboune, fidèle à son style théâtral, accusait le Maroc et Israël d’avoir fomenté le chaos.
Ce discours de persécution s’insinue jusque dans les procédures judiciaires : des procès montés de toutes pièces contre des activistes, souvent établis sur des accusations aussi farfelues qu’infondées. Ce climat de peur généralisée, soigneusement entretenu par les médias aux ordres, vise à justifier la répression et à faire taire une population déjà lassée par des décennies de promesses non tenues.
Face à cette répression sans précédent, le Centre du Caire appelle la communauté internationale à agir. Le rapport met en garde contre les dangers d’ignorer ces pratiques, qui pourraient inspirer d’autres régimes autoritaires à adopter des stratégies similaires. En l’absence de sanctions et de garanties pour protéger les opposants, les principes démocratiques pourraient gravement être affaiblis, en Algérie et dans le reste du monde.
« Ce régime totalitaire utilise les outils du pouvoir pour étouffer toute forme d’opposition et projeter son autoritarisme au-delà de ses frontières », affirme le rapport. Il réclame des mécanismes internationaux pour surveiller, documenter et combattre ces pratiques, tout en assurant un refuge sûr pour les activistes algériens menacés.
La situation en Algérie n’est qu’un nouveau chapitre d’un régime à bout de souffle, incapable de répondre aux aspirations de son peuple et préférant consolider son emprise par la répression. Derrière les murs du palais d’El Mouradia, la vieille garde (que Bescherelle nous pardonne d’utiliser cette locution), continue d’agiter les fantômes du passé pour détourner l’attention de son impéritie. Mais, à mesure que ces méthodes brutales s’exportent, le masque tombe : l’Algérie, loin d’être une puissance morale en Afrique, s’affirme comme une dictature prête à tout pour réduire au silence les voix qui réclament démocratie et justice.
Le peuple algérien, lui, continue d’endurer cette tyrannie, attendant un sursaut, une opportunité, pour briser les chaînes d’un régime sénile. Quant à la communauté internationale, l’heure est venue de ne plus détourner le regard face à une répression qui dépasse désormais les frontières du pays. La liberté et la dignité des activistes algériens méritent une défense ferme et inébranlable.
The post Algérie : répression sans frontières d'un régime à bout de souffle appeared first on Hespress Français - Actualités du Maroc.