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Ces deux dernières semaines de pluies salvatrices ont réussi à faire augmenter les niveaux des barrages au Maroc. Certains d’entre eux étaient presque asséchés, et la majorité de ces barrages, étaient à des niveaux critiques. Mais la saison est-elle sauvée pour autant?
Ces derniers jours, des précipitations inattendues sont venues surprendre les Marocains qui n’avaient pas vu autant de pluie depuis de nombreuses années, leur redonnant espoir pour une meilleure agriculture et des baisses des prix éventuellement.
Le Maroc a cumulé 7 ans de sécheresse dont ces 3 dernières années qui étaient encore plus éprouvantes non seulement pour l’eau réservée à l’agriculture mais, le manque de précipitations s’est répercuté également sur l’eau potable, poussant les autorités à prendre de grandes décisions sous les directives et la vision éclairée du Roi Mohammed VI.
Parmi ces décisions figurent la construction d’usines de dessalement de l’eau sur le long terme pour répondre aux besoins en consommation d’eau potable chez les ménages, ainsi que la redistribution de l’eau en surplus de certaines fleuves et rivières vers des centres urbains qui risquaient de manquer d’eau à terme.
Grâce aux dernières pluies, les barrages ont pu retrouver des niveaux corrects, et le taux de remplissage ont augmenté à 35,3% contre 26,66 % à la même période de l’année précédente, selon les données ministère de l’Équipement et de l’Eau.
Les derniers chiffres révèlent, à la date du 17 mars 2025, qu’en l’espace de 9 jours, le taux de remplissage a augmente de près de 10%, faisant passer le niveau d’eau à 5,94 milliards de mètres cubes, contre 4,29 milliards de mètres cubes à la même période l’année dernière.
Le taux de global de remplissage a atteint les 5943.77 million de mètre cube, indiquent les données du ministère de l’Equipement et de l’eau. Certaines régions affichent des niveaux de stock en eau supérieurs à 80%, c’est le cas du bassin du Loukkos, du bassin Tensift.
Concernant le Loukkos, quatre barrages ont atteint les meilleurs niveaux. Il s’agit de celui de Nakhla, Chechaouen, qui affichent 100% de remplissage, suivis de Acharif al idrissi à 99,47%, et Oued Makhazine à 92,69%.
Le cas du bassin Tensift indique que sur les 5 barrages, celui de Sidi M’Hamed ben sliman jazouli est le plus rempli atteignant 93,86%, contre celui de Lalla takerkkoust, pour le plus bas, affichant 19,85%. Les trois autres barrages sont, quant à eux, à des niveaux proches de 60% en moyenne.
Celui de Guir Ziz Rheris affiche un taux de remplissage compris entre 30 et 80%, notamment avec le barrage Hassan Addakhil qui atteint un remplissage de 66,08% contre 35,45 pour celui de Kaddoussa.
Par bassin et par moyenne, le bassin du Loukkos est le plus rempli avec une moyenne de 57,46%, suivi de Bouregreg Chaouia et Tensif qui affichent le même pourcentage, à savoir 54,28%, suivi de Guir Zziz Rheris avec 53,29% pour ceux qui dépassent les 50%.
Les bassins ayant moins de la moyenne, sont le Sebou avec 46,23%, suivi du Moulouya avec 42,24%, Draa Oued Noun avec 31%, Souss Massa avec 21,89%, et enfin Oum Er Rbia avec 9,3%.
Malgré ces chiffres qui apportent une amélioration des niveaux des stocks d’eau, et l’importance de l’évolution de certains barrages, les chiffres enregistrés restent insuffisants. Pour les experts, il faudrait que les taux atteignent en moyenne nationale 65% pour garantir une sécurité hydrique et une certaine stabilité.
Les experts soulignent qu’en dépit de cette évolution positive, il est nécessaire d’avoir des précipitations régulières pour assurer des taux de remplissage corrects et assurant la sécurité des ressources et de l’approvisionnement en eau de toutes les régions.
Actuellement, les barrages les mieux remplis sont ceux situés dans le nord du pays, malgré une certaines différences notables. Les dernières pluies ont contribué au remplissage général des barrages ainsi que des nappes phréatiques, ce qui va aider pour l’irrigation de certaines cultures, cependant certaines régions continuent de souffrir du manque de précipitations, ce qui rend la gestion de l’eau compliquée pour ces dernières.
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