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Avec l’approche du mois sacré, les préparatifs vont bon train dans tout le Royaume. Les souks et marchés marocains connaissent une effervescence particulière alors que les ménages s’activent pour constituer leurs provisions et se préparer à des repas aussi gourmands que conviviaux. Cependant, cette période s’accompagne souvent d’une flambée des prix, contraignant certains citoyens à revoir leurs budgets.
Dans les souks traditionnels et grandes surfaces, l’abondance des produits est indéniable. Fruits secs, dattes, miel, amandes, semoule et autres denrées indispensables à la préparation des mets ramadanesques sont largement disponibles. Pourtant, la montée exponentielle des prix inquiète les consommateurs.
« Pendant Ramadan, les prix sont relativement élevés en raison de la consommation accrue de certains aliments. Lorsque les vendeurs constatent que les consommateurs stockent les produits alimentaires, ils en profitent pour augmenter les prix. C’est ainsi qu’un écart de prix se crée entre la période précédant le Ramadan et celle du mois sacré« , témoigne Amina, femme au foyer originaire de Fès. Une préoccupation partagée par de nombreux Marocains, qui demandent un renforcement des contrôles pour éviter toute spéculation abusive.
Face à cette situation, le gouvernement marocain et les autorités se sont engagés à surveiller de près les marchés. L’objectif : lutter contre la fraude, le monopole et toute forme de spéculation afin de préserver le pouvoir d’achat des citoyens.
S’exprimant à cet égard, Nadia Fettah, ministre de l’économie et des finances a précédemment rassuré le consommateur marocain : “le gouvernement a mis en place de nombreuses mesures en vue de garantir la disponibilité des produits pour les citoyens, tout en respectant des conditions sanitaires optimales et des prix adaptés à leur pouvoir d’achat”.
Au-delà des préoccupations économiques, l’arrivée du Ramadan marque aussi un moment de prospérité pour certains commerçants saisonniers. Les vendeurs de pâtisseries traditionnelles, en particulier, voient leur activité atteindre son apogée. « Les pâtisseries traditionnelles sont un incontournable durant ce mois. Les prix restent abordables tandis que la demande est particulièrement forte durant les mois de Chaâbane et Ramadan« , confie Laila, vendeuse dans une boulangerie de Rabat.
Autre produit phare du mois sacré : les dattes. « Pour les dattes, on en parle même pas, les étals marocains débordent de toutes les qualités. Les dattes locales et importées jonchent les marchés. Leurs prix restent abordables. Nous vendons plusieurs variétés de dattes et chacun débourse selon sa poche« , explique Ahmed, vendeur spécialisé.
Si le Ramadan représente une période de forte consommation, il constitue également un moteur économique pour de nombreux petits commerçants et artisans qui réalisent une grande partie de leur chiffre d’affaires durant ce mois. L’enjeu reste cependant de garantir une accessibilité des produits à toutes les catégories de consommateurs, tout en encadrant les fluctuations de prix.
Dans les prochains jours, les autorités se préparent à redoubler d’efforts pour assurer une transparence commerciale et protéger les foyers marocains des hausses excessives. Entre traditions culinaires, envies gustatives et défis économiques, le Ramadan s’annonce une fois de plus comme un moment unique dans la vie des Marocains. Après un mois, le retour à la norme et ainsi de suite…
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