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Aziz Ghali, à la tête de l’Association marocaine des droits humains (AMDH), incarne une contradiction flagrante entre le rôle qu’il revendique et les positions qu’il défend. Sous prétexte de défendre les droits humains, il s’acharne à fragiliser l’unité nationale, notamment sur la question du Sahara, où ses prises de position reflètent davantage une posture idéologique qu’un engagement pour la justice.
À cela s’ajoutent ses interventions maladroites sur des dossiers internationaux, qui traduisent une déconnexion manifeste avec l’histoire, le droit international et, parfois, avec la réalité elle-même. En s’aventurant sur la question du Sahara marocain, le président de l’AMDH, semble avoir franchi le Rubicon. En dépassant la limite rouge et le point de non-retour, il détruit d’un revers de main ou de langue, tout le capital de respect et de sympathie qu’il avait acquis auprès de ses concitoyens.
À force de vouloir jouer les arbitres de la neutralité, il s’est retrouvé spectaculairement isolé, incapable de lire les réalités géopolitiques, économiques et sociales qui font aujourd’hui l’unanimité autour du plan d’autonomie marocain. Pire encore, ses positions ambiguës et ses déclarations maladroites donnent l’impression d’un homme en décalage complet avec le consensus national.
Lors d’une intervention dans un podcast, Aziz Ghali a déclaré que l’autonomie n’était pas la solution, réaffirmant que seule une approche de « négociation équilibrée » pouvait satisfaire toutes les parties. Mais, de quelle négociation parle-t-il, si ce n’est celle qui a déjà trouvé sa conclusion dans le plan d’autonomie, reconnu comme sérieux et crédible par les Nations Unies et une grande partie de la communauté internationale ?
En s’opposant ouvertement à cette solution, Ghali s’est livré à une négation insensée des efforts diplomatiques du Maroc et des avancées majeures dans ses provinces du Sud et a touché gravement aux sacralités du Royaume. Ce discours, enraciné dans une idéologie figée, ignore volontairement la dynamique actuelle du dossier.
Loin des slogans du passé, la question du Sahara marocain n’est plus un simple enjeu local, mais une pierre angulaire de la stabilité régionale. Pendant que le Maroc propose une vision tournée vers le développement et la paix, Aziz Ghali se perd dans des positions qui frisent le ridicule, laissant planer des doutes sur l’objectivité de son approche.
Ce qui frappe dans les déclarations de Ghali, c’est son mutisme sur le rôle central de l’Algérie dans le maintien de ce conflit artificiel. Depuis des décennies, les camps de Tindouf servent de bases arrière au polisario, avec un soutien logistique, militaire et financier évident. Pourtant, Aziz Ghali préfère détourner le regard et ignorer cette réalité géopolitique flagrante, s’enfermant dans une critique systématique des solutions marocaines, sans jamais pointer les véritables responsables de cette impasse.
Les familles des martyrs et disparus du Sahara marocain, qui ont sacrifié leurs vies pour l’intégrité territoriale du Royaume, ont exprimé une indignation légitime. Leur message est clair : l’unité nationale ne saurait être remise en cause par des discours ambigus ou par des compromis illusoires. En faisant preuve d’un double discours sur les droits humains, en soutenant les positions proches des séparatistes, Aziz Ghali et son association se sont placés dans une posture difficilement défendable par les Marocains.
Face à un contexte mondial dominé par la realpolitik, les positions de Ghali paraissent déconnectées de la réalité. Le plan d’autonomie marocain constitue aujourd’hui la seule solution viable et équilibrée, alliant respect des droits des populations sahariennes et souveraineté nationale. Soutenu par les grandes puissances, les pays arabes, africains et latino-américains, ce plan incarne une réponse pragmatique à un conflit artificiellement entretenu.
Comme l’a rappelé Mohamed Ezzehari, ancien président de la Ligue marocaine pour la défense des droits humains, l’autonomie est une forme avancée de l’autodétermination qui répond aux aspirations des habitants tout en préservant la stabilité de la région. Continuer à défendre des solutions irréalistes, comme le fait Aziz Ghali, revient à cautionner un statu quo nuisible pour les populations sahariennes, otages des manœuvres algériennes.
En s’attaquant à l’un des piliers sacrés de l’unité nationale, Aziz Ghali s’est, lui-même, placé en marge de l’opinion publique marocaine. Ce n’est pas la diversité des idées qui est en cause, mais bien la désinvolture avec laquelle il traite un dossier aussi crucial. Ses déclarations maladroites, teintées d’incohérence, donnent l’impression d’un homme qui a perdu le sens des réalités, prisonnier d’une idéologie dépassée et sourd aux évolutions du monde.
Si Ghali avait autrefois suscité un certain respect pour ses positions courageuses sur des questions internes, son entêtement sur le Sahara marocain a réduit son discours à une voix dissonante, vidée de toute crédibilité. Dans un Maroc où le peuple, les institutions et la société civile se rassemblent autour de l’unité territoriale, ses propos ne sont rien de plus qu’une anomalie passagère, vouée à disparaître dans le flot de l’histoire.
Loin de ses compatriotes, Aziz Ghali se retrouve seul. Méprisé pour avoir tourné le dos à la cause nationale, il paie aujourd’hui le prix de l’incohérence et de la provocation. À ce rythme, il ne restera de lui qu’une figure déconnectée des réalités, un acteur politique dont la crédibilité, déjà bien érodée, n’est, désormais, plus qu’un souvenir.
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