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Le kickboxeur maroco-néerlandais, ancien champion du monde poids lourd du K-1, Badr Hari, a indiqué que porter le drapeau marocain à l’international, a toujours été, à la fois, une source de fierté et une lourde responsabilité.
« La responsabilité était extrêmement lourde. J’ai toujours eu le sentiment de devoir porter un fardeau mêlé de fierté et de devoir », a confié Hari à Hespress English.
Tout au long de sa carrière, notamment lors de ses combats en Europe, l’athlète de 39 ans a expliqué ressentir une forte communion avec la communauté marocaine, qui lui donnait l’impression d’être chez lui même lorsqu’il évoluait à l’étranger – un lien qui reste intact lorsqu’il retourne au Maroc.
Grâce au sport, il affirme être devenu « un véritable Marocain, tant à l’intérieur qu’à l’extérieur du pays », emportant avec lui l’amour et le respect des fans, qu’il considère comme étant « l’un des plus grands succès de sa carrière ».
Concernant son avenir sportif, l’ancien champion du Grand Prix mondial du K-1, qui a commencé à combattre sous le drapeau marocain dès le début des années 2000, confie qu’il réfléchit encore à la manière de mettre fin à sa carrière sur le ring.
Même si son avenir reste incertain, Hari a fait part de son engagement à continuer d’œuvrer dans le sport marocain, avec en perspective, une éventuelle carrière d’entraîneur.
En évoquant ses passions, le kickboxeur maroco-néerlandais a également mis en avant sa chaîne de salles de sport, « Punch by Badr Hari », soulignant qu’il ne s’agit pas seulement d’un gymnase orienté vers le combat, mais aussi d’un lieu dédié à la promotion de la santé et visant à encourager la jeunesse marocaine à investir dans son bien-être par le sport.
Au-delà de ses salles « Punch », où il a découvert de nombreux talents, Hari s’est dit convaincu que l’investissement permanent dans le sport, associé à la passion innée des jeunes Marocains, pourra conduire à une évolution significative et à l’émergence de talents locaux.
Il a, en ce sens, insisté sur l’importance de créer « les espaces et l’environnement idoines » pour permettre à ces athlètes de s’épanouir et de représenter dignement le Maroc à l’international.
Sur un autre registre, Badr Hari est revenu sur les accusations d’agression liées à sa récente détention. « Il n’y a pas eu de coups, ce n’était pas comme ce que prétendaient les médias », affirme le kickboxeur, qui avait été interpellé le mois dernier pour des accusations d’agression sur son ex-femme, la mère de ses cinq enfants. Il avait, par la suite, été libéré sans inculpation.
A cet égard, Hari a indiqué traverser « une période difficile en tant que père, qui aime passer du temps avec ses enfants », en pleine procédure de divorce. Certaines séparations « ne se déroulent pas comme on l’aurait souhaité, ce qui rend la situation particulièrement difficile pour moi », confie-t-il.
Et d’ajouter : « ce qui me fait le plus mal, c’est que les enfants vivent dans un pays où le temps passé avec le père et la mère n’est pas égal. Un parent a six jours par semaine, tandis que l’autre n’en a qu’un. Pour moi, c’est difficile ».
Après avoir insisté sur le fait que l’égalité du temps passé avec chacun des parents est un droit pour les enfants, et non un privilège réservé aux parents, il a exprimé sa frustration quant à la manière dont les médias ont traité l’affaire.
Tout en réaffirmant rester un père aimant qui continue de respecter la mère de ses enfants, il a souligné : « au final, je souhaite simplement avoir le droit de créer un environnement où mes enfants sont aimés par leurs deux parents ».
Pour conclure que l’éducation de ses enfants est l’une de ses plus grandes passions, aux côtés de l’entraînement et du fitness.
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