Achraf Hakimi a-t-il déjà scellé le sort du Ballon d’Or africain 2025 ? Pour Olivier Dacourt, ancien international français et consultant reconnu, la réponse ne fait aucun doute. Le Marocain, auteur d’une saison exceptionnelle avec le PSG, mérite selon lui le sacre continental… et pourrait même viser plus haut.
Dans une interview à Afrik-Foot, l’ancien milieu de terrain s’est montré dithyrambique au sujet du Lion de l’Atlas: « Je ne vois pas un autre footballeur africain qui a réalisé une saison équivalente à celle d’Hakimi. Il a tout gagné avec le PSG, il a été décisif dans toutes les compétitions, y compris en finale de Ligue des champions. Il n’a pas de concurrent cette année ».
Le consultant va jusqu’à établir un parallèle rare : « La dernière fois que j’ai vu un Africain dominer autant une saison, c’était Samuel Eto’o en 2010 avec l’Inter. Hakimi me rappelle ça. Il a tout raflé, comme l’avait fait Eto’o aussi avec le Barça ». Une comparaison élogieuse qui en dit long sur l’impact du Marocain dans l’un des meilleurs effectifs du monde.
Statistiquement, le joueur formé au Real Madrid impressionne : 51 matchs joués, 10 buts inscrits, 14 passes décisives. Il a été un rouage essentiel du quatuor de titres décroché par le PSG : Ligue 1, Coupe de France, Trophée des Champions et Ligue des champions. Et en Coupe du monde des clubs, la moisson se poursuit, avec un nouveau but inscrit face à Seattle Sounders (2-0).
Olivier Dacourt
Et le Ballon d’Or France Football ?
Mais Olivier Dacourt ne s’arrête pas au trophée africain : « Il aura sans nul doute le Ballon d’Or africain. Mais il ne sera pas non plus loin du Ballon d’Or France Football ». Une déclaration audacieuse, mais qui reflète l’influence constante du latéral marocain dans les grands rendez-vous.
Face à des concurrents comme Lamine Yamal ou Ousmane Dembélé, Hakimi peut se targuer d’avoir été plus constant, plus décisif et plus titré, notamment sur la scène européenne. S’il continue sur cette lancée au Mondial des clubs, le défenseur pourrait bien écrire l’histoire et s’inviter, comme George Weah en 1995, dans le cercle restreint des Africains prétendants au Ballon d’Or mondial.
| La contre-attaque éclair du 
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