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Bank Al-Maghrib (BAM) a pris une décision majeure en fixant un plafond aux frais d’échange monétaire électronique, désormais limités à 0,65 % de la valeur des transactions de paiement local effectuées par cartes bancaires émises au Maroc.
Dans un communiqué officiel, la Banque centrale a précisé que cette réglementation encadre spécifiquement les frais d’échange monétaire électronique, correspondant à la commission prélevée par les banques et les institutions de paiement auprès des commerçants pour chaque paiement réalisé par carte bancaire.
Une autre clarification importante apportée par BAM concerne la protection des consommateurs : les commerçants ne sont pas autorisés à répercuter ces frais sur leurs clients lors des transactions par carte bancaire. Ainsi, le prix des biens et services réglés par carte reste inchangé, préservant ainsi le pouvoir d’achat des utilisateurs.
Cette décision, poursuit BAM, s’inscrit dans les missions de Bank Al-Maghrib, notamment celle de garantir la sécurité et la stabilité des systèmes de paiement. En effet, en réglementant ces frais, BAM protège non seulement les intérêts des consommateurs, mais elle favorise également le développement du paiement électronique au Maroc, un secteur en pleine expansion.
Il convient de rappeler que le Conseil de Bank Al-Maghrib a tenu mardi 24 septembre sa troisième réunion trimestrielle de l’année 2024. Il a été décidé à cette occasion de maintient inchangé son taux directeur à 2,75%.
Tenant compte de l’ensemble des données examinées, le Conseil a jugé approprié de maintenir l’orientation actuelle de la politique monétaire, et donc de garder le taux directeur inchangé à 2,75%, tout en continuant de suivre de près l’évolution de la conjoncture économique et sociale, a indiqué BAM à l’issue de la réunion.
Par ailleurs, BAM a indiqué que la croissance économique devrait ralentir à 2,8% en 2024, avant de rebondir à 4,4% en 2025.
Cette prévision recouvre une contraction de 6,9% de la valeur ajoutée agricole en 2024, puis une progression de 8,6% en 2025, sous l’hypothèse d’une production céréalière moyenne de 55 millions de quintaux, précise la Banque Centrale.
Tirée principalement par les industries manufacturières et extractives ainsi que par les activités liées au tourisme, la croissance non agricole devrait continuer à s’améliorer, passant de 3,6% en 2023 à 3,9% en 2024 et en 2025.
« Alors que la production agricole reste dans une large mesure tributaire des conditions climatiques, les données infra-annuelles disponibles indiquent globalement une poursuite de la reprise des activités non agricoles, tendance qui devrait être soutenue à moyen terme par l’élan attendu de l’investissement public et privé », relève BAM.
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