Posted by - Senbookpro KAAYXOL -
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Les efforts se poursuivent pour pallier les effets de sept années consécutives de sécheresse. Avec 14 barrages en chantier, 155 barrages collinaires programmés et une capacité de dessalement de 1,7 milliard de mètres cubes d’ici 2030, le gouvernement vise une meilleure résilience face au stress hydrique, a souligné lundi le ministre de l’Equipement et de l’Eau, Nizar Baraka.
Lors de la séance hebdomadaire des questions orales tenue ce lundi 27 octobre à la Chambre des représentants, Baraka a détaillé les efforts mis en œuvre pour gérer la situation hydrique nationale, marquée par plusieurs années de sécheresse consécutives.
« Nous avons connu sept années consécutives de sécheresse, et ces années successives ont eu des répercussions importantes, aussi bien sur le taux de remplissage des barrages que sur les nappes phréatiques. Aujourd’hui, nous pouvons dire que le taux de remplissage des barrages ne dépasse pas 31,6%, contre 29% l’année dernière », a précisé le ministre.
Face à cette situation critique, le gouvernement a mis l’accent sur l’accélération du rythme de construction des infrastructures hydrauliques. Baraka a souligné que plusieurs chantiers sont en cours, aussi bien pour les grands barrages que pour les ouvrages de taille moyenne et les barrages collinaires.
« Nous comptons aujourd’hui 14 barrages en cours de réalisation, dont 6 grands barrages et 4 de taille moyenne. Deux autres barrages de taille moyenne sont également programmés à Khénifra et à Figuig », a-t-il fait savoir.
Le ministre a également mis en avant l’importance des petits barrages dans la stratégie nationale de gestion de l’eau. Au total, 155 barrages collinaires devraient être achevés d’ici 2027, en plus de 50 petits barrages déjà planifiés, dont plusieurs concernent la province de Tata.
« Des appels d’offres ont été lancés pour la construction d’un petit barrage dans la commune de Foum Zguid, ainsi que pour l’étude d’un autre à Tamanarte. Un barrage de taille moyenne est également prévu dans la zone de Ms’alet, dans le cadre des projets planifiés pour la province de Tata », a détaillé Baraka.
Le responsable a ensuite insisté sur la politique de solidarité hydrique entre les régions, rendue possible grâce aux Hautes Orientations Royales. Cette approche repose sur la connexion entre les bassins hydrauliques, afin d’assurer un meilleur partage de la ressource entre les zones excédentaires et celles en déficit.
« Nous avons entamé le processus de connexion entre les bassins hydrauliques, conformément aux Hautes Orientations Royales, qui ont permis la mise en œuvre du projet de liaison entre les bassins de Sebou et de Bouregreg. La signature de la convention de lancement du projet de connexion entre le Bouregreg et l’Oum Er-Rbia est prévue pour la fin du mois de décembre », a-t-il indiqué.
Cette interconnexion permettra à terme le transfert de 800 millions de mètres cubes d’eau, dont 400 millions déjà transférés. Plusieurs provinces, notamment El Jadida et Sidi Bennour, bénéficieront de cette opération, qui vise à renforcer l’approvisionnement en eau potable et à soutenir le secteur agricole.
« Ces 800 millions de mètres cubes seront répartis entre l’eau potable et l’irrigation agricole, notamment dans les régions de Tensift, Doukkala et Béni Mellal, qui profiteront également de cette interconnexion », a précisé le ministre, tout en reconnaissant que la couverture ne sera pas totale.
Abordant la question du dessalement de l’eau de mer, Baraka a rappelé que le Maroc a considérablement accru ses capacités au cours des dernières années. De 32 millions de mètres cubes au début du mandat, la capacité est aujourd’hui passée à 320 millions, répartie entre les stations de Casablanca, Safi et El Jadida.
« Nous visons une capacité de 520 millions de mètres cubes et 1,7 milliard de mètres cubes d’ici 2030 », a-t-il affirmé, soulignant les efforts du gouvernement pour renforcer la résilience hydrique du pays.
Le ministre a également évoqué les projets en cours dans plusieurs régions. Des appels d’offres ont été lancés pour la station de dessalement située entre Nador et Driouch, ainsi qu’à Tanger, d’une capacité de 150 millions de mètres cubes. D’autres projets verront le jour à Guelmim et Tan-Tan avant la fin de l’année, pour une capacité totale de 100 millions de mètres cubes.
« Dans la région du Souss, entre Tiznit et Agadir, une grande station de dessalement est en projet avec une capacité de 350 millions de mètres cubes, dont la majorité sera destinée à l’irrigation agricole, afin de sauver les zones les plus touchées par la rareté de l’eau », a expliqué Baraka.
Il a mis en avant la nécessité d’une gestion durable des nappes phréatiques, à travers la mise en place de contrats de gestion intégrée. Plusieurs conventions ont déjà été signées dans des régions stratégiques telles que Berrechid, Saïss, Boudenib et Zagora.
« Nous continuerons à accélérer la mise en œuvre de ces programmes, afin d’assurer une gestion intégrée, durable et équitable des ressources en eau, dans l’objectif essentiel de garantir l’approvisionnement pour les générations futures », a conclu le ministre.
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