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Chaoui Belassal, président du groupe constitutionnel démocratique et social à la Chambre des représentants, a appelé à lutter contre les pratiques qui nuisent au secteur touristique au Maroc, insistant sur la nécessité de surmonter les défis entravant le développement de ce secteur vital.
En plein essor, le secteur touristique marocain attire chaque année les touristes du monde entier. Ce succès indéniable n’atténue en aucun cas les obstacles auxquels il fait face.
Lors de la séance des questions mensuelles à la Chambre des représentants, consacrée à l’interrogation du chef de gouvernement Aziz Akhannouch sur la politique générale relative aux « grandes orientations de la politique touristique », Belassal a souligné qu’un certain nombre de contraintes nécessitent une intervention urgente pour améliorer l’attractivité des destinations touristiques et renforcer la compétitivité du Maroc sur le marché mondial.
Il a également mis en évidence plusieurs défis auxquels le secteur est confronté, notamment la propagation de certaines pratiques négatives dans les zones touristiques, insistant sur la nécessité de tirer parti de l’environnement sécuritaire favorable du Maroc comme facteur d’attraction et de tranquillité pour les touristes. Cela requiert, selon lui, l’éradication et la purification des espaces publics et touristiques des parasites et des comportements nuisibles à la sécurité et au confort des déplacements, qu’il s’agisse de la mendicité, de l’errance des toxicomanes ou des personnes souffrant de troubles mentaux.
Il a aussi appelé à l’organisation du secteur du transport privé et à la structuration du secteur des transports urbains, en particulier pour les taxis et les conducteurs, à travers une formation comportementale, esthétique et linguistique, l’instauration d’une sécurité juridique et financière, la publicité des prix des biens et services, ainsi que la mise en place d’une police du tourisme pour faire respecter les prix et sanctionner ceux qui perturbent le système du tourisme sécurisé et du transport sûr.
Le président du groupe constitutionnel démocratique et social à la Chambre des représentants a insisté sur l’importance de la numérisation, qui représente un véritable tournant dans le domaine des transactions et des déplacements en ligne pour promouvoir le tourisme, en facilitant la réservation des produits touristiques nationaux et en fournissant aux touristes toutes les informations nécessaires, telles que des données concernant les préoccupations de la santé, des informations sur les transports, le climat, ainsi que les coutumes et traditions locales.
Il a également suggéré de charger le plus grand nombre possible de données touristiques sur des supports électroniques pour promouvoir efficacement et à moindre coût le secteur, tout en formant les professionnels et acteurs pour adopter la numérisation.
Le député a encouragé le développement du capital humain dans le secteur du tourisme, la mise en place de formations adaptées et la création d’institutions professionnelles avec des programmes intelligents, offrant un contenu de qualité en adéquation avec l’environnement, l’authenticité et la valeur historique des produits touristiques marocains, tout en diversifiant les sources du tourisme et en élargissant les destinations visées.
Conscient de l’importance du secteur, Belassal a plaidé pour l’amélioration de l’offre hôtelière en inventant des modèles d’hébergement écologiques à coût réduit, fixes et mobiles, en partenariat avec la Société marocaine d’ingénierie touristique (SMIT), sans nécessiter l’achat de propriétés ou la construction de grands bâtiments. Il a également proposé d’élargir le réseau aérien en collaborant avec des compagnies aériennes à bas coût, en exploitant tous les aéroports du Royaume pour augmenter le nombre de sièges disponibles et connecter les villes et régions du Maroc avec les grandes villes mondiales à des prix abordables, avec une répartition équitable des ressources touristiques.
Ainsi, Belassal a souligné que « le secteur du tourisme a bénéficié du même niveau d’attention que les secteurs de l’agriculture et de l’eau, avec des investissements substantiels accordés à ces domaines. Cependant, malgré les infrastructures hôtelières et immobilières réalisées, ainsi que les dépenses consacrées à la promotion touristique, les résultats restent inférieurs à ceux du secteur agricole ».
Néanmoins, il a salué la reprise du secteur touristique ces dernières années, soulignée par des indicateurs positifs, notamment les revenus en devises, l’augmentation des nuitées, des sièges aériens et des opportunités d’emploi, ainsi que la croissance des acteurs et investisseurs dans ce domaine.
Il a ajouté que « le Maroc est une destination touristique par excellence, grâce à ses nombreux atouts naturels, culturels et historiques, son mode de vie et ses pratiques sociales uniques, en raison de la diversité de ses influences et de son ouverture sur le monde tout en restant fidèle à ses valeurs et son identité ».
Belassal a également insisté sur le fait que ce capital exceptionnel constitue un atout majeur pour attirer les touristes venus découvrir le modèle marocain légendaire, déceler l’art culinaire , marocain, fêter les occasions nationales et internationales avec le peuple marocain accueillant et bienveillant.
Par ailleurs, il a rappelé que « le Maroc, grâce à son emplacement géographique stratégique entre deux mers, bénéficie de 1.500 kilomètres de côtes sablonneuses et d’eaux chaudes, avec un climat modéré et quatre saisons distinctes ». Ce cadre idyllique a été renforcé par l’aménagement de nombreuses installations touristiques et hôtelières adaptées, présentes dans toutes les villes touristiques. Ces destinations, riches en patrimoine architectural et en artisanat traditionnel, sont très prisées des touristes étrangers.
Et de conclure, Belassal a souligné que les Marocains doivent valoriser et promouvoir cette richesse historique et géographique en tant qu’atout distinctif pour l’industrie touristique, en la préservant comme un capital national et environnemental, tout en la transformant en une valeur économique à fort potentiel d’investissement touristique.
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