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La sécurité des infrastructures électriques pose désormais un véritable défi, avec la hausse des chutes de poteaux électriques en bois, mettant en péril la vie des citoyens, particulièrement au nord du Maroc. L’Office national de l’électricité et de l’eau potable (ONEE), conscient de la situation, a remplacé plus de 18.000 poteaux électriques dans différentes zones du Royaume entre 2018 et 2024, a révélé la ministre de la Transition énergétique et du Développement durable, Leila Benali.
Dans une réponse à une question parlementaire écrite, Benali a mis en lumière les efforts déployés par l’ONEE, qui a remplacé, entre 2018 et 2024, un total de 18.031 poteaux électriques, représentant un investissement de 32 millions de dirhams.
La ministre a également annoncé une transition vers l’utilisation de poteaux en métal dans les zones rurales, un choix stratégique pour remplacer les poteaux en bois, réputés pour leur vulnérabilité dans des conditions climatiques difficiles.
La responsable a confirmé que les poteaux en bois, utilisés pour établir les réseaux de distribution d’électricité dans les douars et communes bénéficiaires du programme d’électrification rurale, sont les plus concernés par les chutes. En effet, les forts mouvements de terrain et l’érosion des sols, notamment dans le nord du Royaume, rendent la modernisation de ces infrastructures urgente.
Benali a révélé que l’ONEE a engagé le remplacement de 5.689 poteaux électriques, avec un budget avoisinant les 10 millions de dirhams. Par ailleurs, le plan pour l’année 2025 comprend le remplacement de 4.729 poteaux vétustes, pour un coût projeté de 8,67 millions de dirhams.
Un aspect crucial de cette réforme est le programme d’électrification rurale, qui vise à généraliser l’accès à l’électricité dans des régions marquées par un terrain montagneux difficile et un manque d’infrastructures routières, a-t-elle souligné. Ainsi, l’utilisation de poteaux en bois, bien que temporairement nécessaire, doit cesser pour garantir la sécurité de la population et de l’approvisionnement électrique, a poursuivi la ministre.
La ministre a également reconnu que, ces dernières années, plusieurs poteaux ont chuté, principalement dans les zones nord du Maroc, en raison de facteurs environnementaux. Elle a exposé les difficultés liées au remplacement des poteaux en bois par des structures en béton, en raison d’un accès limité aux zones rurales.
Benali a par ailleurs affirmé que l’ONEE, en collaboration avec les collectivités locales, travaille activement à programmer des projets de remplacement et de réhabilitation des poteaux, visant à corriger cette situation et à diminuer les risques associés à la chute des infrastructures électriques. En se tournant vers l’avenir, une nouvelle génération de poteaux électriques en métal léger sera mise en œuvre, optimisée pour les zones difficilement accessibles, et visant une durabilité accrue, a assuré la ministre.
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