Le Maroc a importé plus de 49.000 têtes de bovins brésiliens en provenance de l’Etat de Pará au cours des sept premiers mois de 2025, le plaçant au deuxième rang des importateurs africains derrière l’Egypte, ont révélé les dernières données officielles du Brésil.
Entre janvier et juillet 2025, près de 370.000 têtes ont quitté l’Etat brésilien de Pará pour diverses destinations, selon les données officielles compilées par le Centre de planification et de statistiques, en collaboration avec le ministère de l’Agriculture et de l’Elevage du Brésil.
Dans ce contexte, le Maroc s’affirme comme un acteur stratégique, ayant importé 49.073 têtes de bovins. Ce volume représente plus de 13% des exportations de Pará vers l’étranger, positionnant le royaume au deuxième rang des importateurs africains, derrière l’Égypte qui a acquis environ 134.000 têtes, soit plus de 36% des exportations.
Les chiffres révèlent également une préférence marquée des importateurs selon le poids des animaux. Alors que l’Egypte et certains pays du Moyen-Orient favorisent des bovins plus légers, le Maroc et l’Algérie ciblent des animaux de plus de 540 kilogrammes, adaptés à l’abattage ou à un engraissement rapide.
Maria de Lourdes Minssen, coordinatrice au Secrétariat d’Etat chargé du développement agricole et de la pêche au Brésil, explique que « la performance de Pará dans les exportations de bovins vivants illustre l’importance croissante du secteur sur la scène internationale et renforce la position de l’Etat comme fournisseur privilégié de marchés diversifiés ». Les exportations de juillet 2025 à elles seules ont dépassé 56.000 têtes, soit une hausse de 40,6 % par rapport à la même période en 2024.
Selon le statisticien João Ulisses Silva, la concentration des exportations vers les marchés africains et asiatiques confirme l’influence internationale de Pará. « Ces résultats consacrent l’Etat comme leader national dans l’exportation de bovins vivants, tout en stimulant la chaîne de production animale et en générant des devises pour l’économie brésilienne », souligne-t-il.
La valeur des exportations de Pará a atteint 343 millions de dollars sur les sept premiers mois de l’année, soit une hausse de plus de 69% par rapport à la même période en 2024. Ces chiffres témoignent non seulement de la demande soutenue en Afrique et en Asie, mais aussi de la stratégie ciblée des pays importateurs, qui choisissent le type et la taille des bovins selon leurs besoins spécifiques.
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