Posted by - Senbookpro KAAYXOL -
on - Tue at 3:50 AM -
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Le Maroc attend avec impatience la consécration d’un dossier d’une importance nationale, celui de l’inscription du Caftan sur la liste représentative à l’UNESCO. Cette inscription, devrait se faire depuis New Delhi en Inde, où se tient du 8 au 13 décembre la 20ème session du Comité intergouvernemental pour la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel de l’UNESCO.
Après deux longues année d’attentes, l’examen du dossier d’inscription du caftan marocain auprès de cette institution onusienne est proche. Le Maroc devait attendre deux ans pour inscrire le Caftan puisqu’il avait déjà inscrit l’art du Melhoun en 2023.
Plus que symbolique, cette inscription du patrimoine marocain, devrait mettre fin à une campagne d’appropriation culturelle féroce lancée par le régime algérien depuis l’arrivée au pouvoir du président Abdelmadjid Tebboune fin 2019.
Depuis son élection, le régime algérien s’est donné pour mission de créer des foyers de tension au Maroc sur plusieurs niveaux, notamment en s’attaquant à ses symboles, son Histoire, en voulant s’approprier son identité, une ligne rouge pour le peuple marocain.
L’Algérie a commencé fort, en rompant unilatéralement les relations avec le Maroc en 2021, en interdisant le survol de son espace aérien aux avions immatriculés marocains, en décidant d’éjecter les entreprises marocaines ou fonds détenus par des marocains, en fermant le plus important gazoduc reliant l’Algérie à l’Espagne par le Maroc, en lançant des guerres diplomatiques à l’Espagne et la France pour avoir soutenu le plan d’autonomie marocain au Sahara, en copiant les mêmes leviers d’investissements que le Maroc, en voulant cultiver de l’argan… et en tentant de soutirer la paternité du caftan marocain par divers moyens.
Les affaires opposant l’Algérie et le Maroc dans ces nombreux domaines ont fait les choux gras de la presse internationale, qui a souligné parfois le ridicule de cette lutte acharnée.
« Il faut aurait pu s’agir d’une affaire anecdotique, mais la reconnaissance du caftan marocain par l’UNESCO au titre du patrimoine immatériel est l’objet d’une démonstration de force de la part d’Alger qui fait feu de tout vois pour l’empêcher », note l’Express dans un récent article dédié au caftan.
Toutefois, cette guéguerre n’a rien de léger, elle prend racine dans une tentative d’appropriation de l’identité marocaine et de la réécriture de l’Histoire, et dans une perspective plus large, une lutte pour le leadership régional.
A ce titre, l’Algérie a essuyé une défaite de taille le 7 novembre, lorsque le Maroc a été élu au Conseil Exécutif de l’UNESCO pour le mandat 2025-2029, lors de la 43e session de la Conférence générale tenue à Samarcande. Le Royaume a remporté 146 voix en faveur de son élection contre aucune voix pour l’Algérie, un signal fort de la communauté internationale.
Le Maroc fort de ses 13 siècles d’existence, en étant la deuxième plus ancienne monarchie au monde après le Japon, et en connaissance des tendances de son voisin, a tardé à protéger plusieurs pans de son patrimoine, et sous estimé les velléités algériennes qui tantôt a cherché à s’approprier son art culinaire, tantôt son architecture, tantôt ses traditions vestimentaires, sous prétexte de proximité géographique.
L’Algérie a usé de différents stratagèmes pour s’approprier le Caftan marocain, notamment en ajoutant l’année dernière, la photo d’un caftan de Ntâa originaire de Fès dans un dossier sur le « costume féminin de cérémonie dans le Grand Est de l’Algérie » qui devait inclure uniquement la Melehfa et la Gandoura, pour inscription sur la liste représentative du patrimoine culturel immatériel de l’humanité.
Et cette semaine, il est attendu de voir de nouveaux coups bas venir de l’Algérie pour empêcher cette inscription. Dès le début de la séance lundi, la délégation algérienne a demandé l’ajout d’un amendement à l’ordre du jour pour modifier « le nom d’un élément inscrit », en s’agissant d’un habit traditionnel et y a inclut le port du Caftan.
Le président du comité de la séance, Vishal Sharma, a répondu que le bureau a examiné la proposition algérienne la veille et qu’il y a consensus pour suggérer une nouvelle approche. La délégation algérienne a répondu avec irritation en soulignant qu’elle souhaite avoir la réaction des pays membres, puis a demandé que son amendement passe s’il n’y a pas d’opposition.
Le bureau a suggéré que la proposition algérienne soit soumise au vote à bulletin secret, en demandant si cette suggestion est acceptable pour l’Algérie, ce qui a poussé la délégation algérienne à demander un moment de concertation avec sa « capitale », avant de demander le retrait de l’amendement.
D’autres péripéties pourraient être à prévoir, mais le dossier marocain est solide, il comprend non seulement des preuves historiques, des archives, des témoignages de professionnels, des preuves que l’activité autour du caftan est toujours présente au Maroc, mais elle inclut aussi des preuves que le discours sur la prétendue appartenance du Caftan à l’Algérie, est éminemment politique, et n’a commencé à se faire entendre qu’après l’élection de Tebboune qui voue une inimitié sans faille au Maroc.
Le Royaume peut en effet se défendre avec des preuves documentaires à l’appui, des déclarations d’Algériens et de personnalités algériennes qui admettent que le caftan est marocain et que leurs habits traditionnels sont différents.
The post Caftan marocain : une inscription décisive à l’UNESCO, l’Algérie multiplie les obstacles appeared first on Hespress Français - Actualités du Maroc.
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