Posted by - Senbookpro KAAYXOL -
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Face à l’interpellation d’Abdessamad Haiker du groupe parlementaire de la justice et de développement (PJD), Abdelouafi Laftit, ministre de l’intérieur, a levé le voile sur une opération d’envergure menée à Casablanca pour juguler la multiplication de lieux de culte improvisés. L’interrogation écrite de Haiker pointait du doigt l’installation d’« églises » de fortune dans des appartements et locaux commerciaux détournés de leur usage initial.
Dans sa réponse, le ministre a reconnu que les autorités casablancaises naviguent désormais en eaux troubles, tentant de concilier le respect de la liberté de culte avec les impératifs de l’ordre public. Un équilibre délicat qui a nécessité un plan d’action musclé pour remettre de l’ordre dans ce secteur en pleine ébullition.
Sur le terrain, des commissions mixtes ont été déployées pour ratisser les locaux soupçonnés d’héberger des activités religieuses non déclarées. Ces descentes, menées tambour battant, visent à rappeler aux occupants les règles du jeu : pas question de transformer n’importe quel espace en lieu de prière sans autorisation préalable.
Les propriétaires ne sont pas épargnés par cette opération coup de poing. Les autorités les ont dans le collimateur, les sommant de faire respecter la lettre de leurs contrats de bail. Cette stratégie de la carotte et du bâton aurait déjà porté ses fruits, permettant de fermer plusieurs sites jugés non conformes.
Parallèlement, une campagne de sensibilisation ciblée a été orchestrée auprès de la communauté chrétienne étrangère. L’objectif : les mettre en garde contre les risques encourus en pratiquant leur culte dans des espaces de fortune, loin des radars officiels.
Cette montée au créneau du ministère s’inscrit dans un contexte où la gestion du pluralisme religieux reste un dossier sensible au Maroc. Bien que la Constitution garantisse la liberté de culte, l’encadrement des pratiques non musulmanes continue de faire débat. Le gouvernement réaffirme ainsi sa doctrine : tolérance oui, mais dans le respect strict du cadre légal établi.
Abdessamad Haïker s’inquiète de la prétendue prolifération d’églises installées dans des espaces souterrains et autres lieux discrets au sein de la métropole, en particulier dans certains quartiers populaires.
Selon Haïker, cette situation, relayée par de nombreuses publications sur les réseaux sociaux, suscite une vive préoccupation au sein de l’opinion publique. L’élu souligne que “l’absence d’informations officielles sur l’existence de ces lieux de culte et sur les autorisations dont ils disposeraient nourrit l’inquiétude des citoyens quant à leur sécurité spirituelle”.
« Il est essentiel d’éclairer l’opinion publique sur la réalité de ces lieux de culte et de préciser si les personnes qui les gèrent disposent des autorisations requises pour l’exercice d’activités religieuses », a écrit le parlementaire dans ses correspondances.
L’éventuelle existence d’églises souterraines pose plusieurs interrogations sur le respect du cadre juridique régissant l’exercice des cultes au Maroc. Le pays reconnaît la liberté de culte et la pratique religieuse des minorités, notamment chrétiennes et juives, à condition que ces activités se déroulent dans un cadre légal et réglementé. Toute activité cultuelle en dehors des structures officielles peut être perçue comme une entorse à la législation en vigueur.
Le député du PJD demande ainsi au gouvernement de clarifier la situation et d’indiquer les mesures qui seront prises pour prévenir de telles installations clandestines, si elles sont avérées.
The post Casablanca : Coup de filet du ministère de l'Intérieur contre les églises clandestines appeared first on Hespress Français - Actualités du Maroc.
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