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De nouvelles allégations émergent dans la région de Casablanca-Settat concernant l’implication d’élus locaux dans des pratiques de spéculation immobilière illégales, mettant en péril les intérêts des petits promoteurs, notamment en pleine préparation pour la Coupe du Monde 2030.
Dans un contexte où la région de Casablanca-Settat se prépare à accueillir la Coupe du Monde 2030, des informations font surface concernant des soupçons de spéculation immobilière impliquant des présidents de communes et des intermédiaires. Selon des sources fiables de Hespress, ces pratiques seraient orchestrées par des élus des provinces de Berrchid, Mediouna et Nouacer, qui ont collaboré pour s’approprier des terrains dans des lotissements dépassant parfois 120 hectares.
Les plaintes déposées par de petits investisseurs immobiliers auprès de Mohamed Mhidia, le wali de la région, ont déclenché une enquête approfondie de la part des autorités. Cette instance s’est engagée à examiner les opérations de lotissement en cours dans une commune de Berrchid, où le président est actuellement sous le coup d’une procédure de révocation à la Cour de Cassation. Des révélations ont également mis en lumière un intermédiaire, soutenu par ce responsable, qui aurait acquis plus de 38 parcelles dans des zones stratégiques, privant les véritables promoteurs immobiliers d’opportunités essentielles.
Ces opérations de spéculation ne se contentent pas de perturber le marché, elles portent également atteinte aux finances publiques. Les sources rapportent que les transactions frauduleuses effectuent une évasion des obligations fiscales, laissant les intermédiaires, souvent hors des radars fiscaux, agir sans régulation.
Malgré une directive du ministre de l’Intérieur ordonnant la suspension de la délivrance de permis de construire en échange du remboursement de dettes municipales, certains élus continuent de contourner ces restrictions, facilitant ainsi l’acquisition de terrains. Le ministre a réitéré que l’association des processus de délivrance de permis et de recouvrement de créances est non seulement illégale, mais aussi inacceptable.
Face à cette montée de spéculation sauvage, les petits promoteurs immobiliers sollicitent l’intervention du wali pour mettre un terme à ces pratiques nuisibles. Ils alertent sur les conséquences néfastes sur le développement immobilier de la région, particulièrement dans les zones désignées pour les événements mondiaux. Ils plaident également pour une réévaluation urgente des plans d’aménagement afin d’assurer un équilibre sur le marché immobilier et de renforcer la stabilité économique dans ces localités.
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