Les spéculations sont au paroxysme. La répartition des stades pour la Coupe du Monde 2030 enflamme la scène sportive. Un récent rapport publié par le journal espagnol Mundo Deportivo chamboule les prospections. Ce dernier a révélé que la Fédération internationale de football (FIFA) envisage de réduire le nombre de villes et de stades accueillant la compétition.

L’Espagne a proposé 11 stades, la FIFA juge que ce nombre excessif et propose de le limiter à 18 ou 19 stades pour les trois pays hôtes, ce qui pourrait entraîner l’exclusion du stade de Fès de la liste initiale, selon les spéculations du rapport.

D’après le portail spécialisé : l’Espagne, qui coorganisera ce tournoi historique avec le Maroc et le Portugal, espérait inclure 12 stades au lieu des 11 proposés. Rafael Louzán, président de la Fédération espagnole de football, a récemment exprimé son souhait d’ajouter le stade « Nou Mestalla » de Valence à la liste des sites sélectionnés. Après avoir été menacé d’exclusion en raison des pressions de la FIFA, ce stade a obtenu un soutien accru ces dernières semaines.

Cependant, la FIFA pourrait s’opposer à cette requête, jugeant que le nombre de stades proposés par l’Espagne dépasse les limites raisonnables. L’instance dirigeante privilégie une réduction globale à 18 ou 19 stades répartis entre les trois pays, ce qui exclurait certains sites de la compétition.

Le quotidien ibérique rapporte également que “la proposition de retirer deux stades en Espagne et un au Maroc rencontre des oppositions au sein de la FIFA. Au Maroc, le stade potentiellement concerné serait celui de Fès, qui, malgré son inclusion dans le plan initial, pourrait être écarté”.

Pour l’instant, le Portugal semble dans une position plus stable, avec trois stades retenus, tandis que l’Espagne et le Maroc devront abdiquer à ces ajustements, ce qui pourrait alimenter de vives discussions dans les mois à venir.

Pour rappel, en Espagne, les stades actuellement sélectionnés incluent :

• « Anoeta » à Saint-Sébastien,
• « Camp Nou » à Barcelone,
• « Gran Canaria » à Las Palmas,
• « La Cartuja » à Séville,
• « La Rosaleda » à Malaga,
• « Metropolitano » à Madrid,
• le nouveau « Romareda » à Saragosse,
• « RCD Espanyol Stadium » à Cornella-El Prat,
• « Riazor » à La Corogne,
• « San Mamés » à Bilbao,
• et « Santiago Bernabéu » à Madrid.

Quant au Maroc, les stades proposés sont :

• le stade « Hassan II » à Benslimane, pour le match d’ouverture et de clôture,
• le stade « Prince Moulay Abdellah » à Rabat,
• le « stade Ibn Batouta » de Tanger pour les demi-finales,
• les stades d’Agadir et de Marrakech pour les quarts de finale.

Au Portugal, les stades retenus sont :

• le stade « Benfica » à Lisbonne,
• et le stade « Dragão » à Porto.

Mundo Deportivo souligne que la décision finale de la FIFA concernant le nombre total de stades aura un impact significatif sur la répartition des matchs entre les trois pays organisateurs. Alors que le Portugal semble épargné des changements, les ajustements envisagés pour l’Espagne et le Maroc risquent de provoquer de nombreuses discussions et débats dans les mois à venir.

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