Posted by - support -
on - 6 hours ago -
Filed in - Society -
-
9 Views - 0 Comments - 0 Likes - 0 Reviews
Juste après la fin de son premier mandat, le Syndicat National de l’Enseignement Supérieur a organisé sa 12e conférence nationale, tenue sous le thème : « Tous ensemble pour unifier, démocratiser et améliorer le système d’enseignement supérieur au service du développement global de notre pays”. Dans un monde où la congestion touche presque tous les secteurs, l’enseignement supérieur, souffrant de plusieurs défaillances, aspire à voir un demain où la recherche académique est en plein essor.
La séance d’ouverture a lieu ce vendredi 18 octobre 2024 dans l’amphithéâtre Belmahi de la Faculté Mohammed V des Sciences à Rabat. Les travaux de la conférence se poursuivront les 18, 19 et 20 octobre 2024, au complexe Moulay Rachid pour la jeunesse et l’enfance, situé à Bouznika. Cette rencontre stratégique se veut une occasion d’échanger des idées, de partager des expériences et de formuler des propositions visant à renforcer le système éducatif.
Au micro de Hespress FR, Mohammed Abounasser, SG du SNESUP Casablanca et vice-secrétaire générale du Bureau National du SNEP, partage avec nous ses aspirations : “Aujourd’hui, nous sommes rassemblés ici pour aborder un sujet crucial, un sujet qui a impacté non seulement notre communauté universitaire, mais également l’avenir de notre pays. Nous avons mené plusieurs concertations avec nos étudiants, cherchant à comprendre leurs préoccupations et à trouver des solutions au sein du siège du SNESUP Casa. Nous avons également eu l’honneur de recevoir les parents des étudiants ainsi que leurs représentants, témoignant de notre volonté de dialogue et de coopération”.
Cependant, malgré tous ces efforts, est-il de regretter, “nous faisons face à un obstacle majeur. Cet obstacle est l’absence d’un véritable esprit de négociation au sein de nos instances ministérielles. Une crise qui dure depuis près d’un an est inacceptable. Comment pouvons-nous avancer si ceux qui sont censés prendre des décisions ne sont pas prêts à engager un dialogue constructif ?”, se questionne notre intervenant.
Conscient de ces enjeux, le SG du bureau régional du SNEPSUP-Casablanca réitère que “nous devons tous nous interroger : où est la responsabilité ? Il est impératif que le chef de gouvernement et l’ensemble de l’État prennent conscience de la gravité de la situation. Nous avons un besoin urgent de médecins dans notre pays, et cela passe par la résolution rapide de cette crise. Ne pas agir, c’est condamner nos étudiants et notre système de santé à une stagnation préjudiciable”.
“Notre congrès, tel que nous l’avons préparé, a pour objectif de dresser un bilan de nos actions et de nos réalisations. Il est temps de renouveler nos structures, de rajeunir notre direction et de nous fixer des objectifs clairs pour l’avenir. Dans l’unité et le respect de la démocratie au sein de notre syndicat, nous avons la force de surmonter cette crise”, conclut-il.
De son côté, Mohamed Jamal Eddine Sebbani, SG du SNESUP, affirme que “comme toute séance d’ouverture, celle-ci revêt un caractère protocolaire, mais elle est aussi un moment symbolique fort, marquant le début d’un processus essentiel pour notre avenir collectif”.
Et d’expliquer : “Aujourd’hui, nous clôturons le mandat de notre actuelle commission administrative. Nous avons l’opportunité de présenter le bilan de notre travail, de nos actions et de nos réalisations. Ce bilan ne sera pas seulement un compte rendu, mais un moment de réflexion que vous, nouveaux congressistes, pourrez juger et discuter. Votre évaluation est cruciale, car elle nous permettra de tirer des enseignements précieux pour l’avenir”.
Dans le détail, il fait part des motivations de la rencontre : “après cette présentation, nous entrerons dans le vif du sujet à travers des ateliers”. Dans ces ateliers, nous aborderons deux thèmes majeurs : d’une part, la situation et les conditions des enseignants-chercheurs, et d’autre part, l’enseignement supérieur dans son ensemble. Quelles sont les attentes des enseignants-chercheurs ? Quels défis rencontrent-ils et comment le prochain mandat peut-il répondre à leurs besoins ?
En parallèle, “nous discuterons des voies à explorer pour améliorer notre système d’enseignement supérieur. En tant que syndicat, il est de notre responsabilité de proposer des solutions concrètes et adaptées aux enjeux qui se présentent à nous”, ajoute-t-il.
Espérant un avenir où la recherche académique est en pleine évolution, le SG du SNEPSUP conclut :”Ce congrès est une occasion unique de dialoguer, d’échanger des idées et de construire ensemble une vision partagée. Je vous encourage tous à participer activement, à partager vos réflexions et à contribuer à l’élaboration de notre feuille de route pour les années à venir”.
The post Congrès du SNESUP : Vers une réforme inclusive de l'enseignement supérieur ? appeared first on Hespress Français - Actualités du Maroc.