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La crise entre la France et l’Algérie s’intensifie des deux côtés. Les dernières informations font état d’une continuité dans les refus de retour d’Algériens sous obligation de quitter le territoire français et une préparation d’une liste de personnalités algériennes visées par des mesures corsées pour leur voyages dans l’Hexagone.
Le bras de fer entre Paris et Alger ne semble pas s’apaiser et l’Algérie continue de riposter par des mesures qui fâchent en France. Il s’agit principalement du refus d’accueillir ses ressortissants, en situation illégale, qui tombent sous le coup de mesures de refoulement vers leur pays d’origine.
Après avoir refusé le retour de l’influenceur algérien Doualemn et l’attentat perpétré par un Algérien qui était sous obligation de quitter le territoire français, et qui n’a jamais pu être renvoyé en Algérie à cause des refus systématique des autorités algériennes, de nouveaux cas s’ajoutent.
En effet, depuis le cas de Doualemn, une vingtaine de personnes faisant l’objet d’une OQTF n’ont pas été repris par l’Algérie et deux nouveaux ressortissants algériens, expulsés par la France, n’ont pas pu être renvoyés vers le pays d’origine entre le 7 et le 10 mars, a révélé le magazine Valeurs actuelles.
Le média français a révélé que deux ressortissants algériens retenus en centres de rétention administrative (CRA), auteurs de troubles à l’ordre public (profils « TOP ») et ayant des passeports en règles, ont été refoulés à leur arrivée à l’aéroport d’Alger.
Le premier, un dénommé Abdelhak B., né le 1er octobre 1993 à Souk-Ahras en Algérie, qui était en rétention au CRA de Perpignan, avait pris un vol d’Air France, dans le cadre d’un départ non accompagné, a été refoulé par son pays à son arrivée.
Le second, Zineddine K., né le 5 février 1991 à Constantine en Algérie, et de nationalité algérienne, a également été refusé par les autorités algériennes à son arrivée à Alger par un vol Transavia au départ de Toulouse.
Le premier cas a été refusé sans explications des autorités algériennes tandis que le second a été justifié par des documents manquants, selon VA citant une source policière.
Plus récemment, l’Algérie a décidé de mettre des bâtons dans les roues des autorités françaises à la source, en suspendant ses relations consulaires avec plusieurs consulats en France.
Le pays qui dispose d’un large réseau de consulats pour sa diaspora en France, a décidé de suspendre ses relations consulaires avec les villes de Marseille et de Montpellier, où se trouvent une large communauté d’Algériens, puis de Nice, selon les informations d’Europe.
Avec cette décision, plus aucun laissez-passer ne pourra être délivré, et aucune audition consulaire pour les ressortissants algériens retenus en centre de rétention administrative ne pourra être faite.
De son côté, Paris aurait préparé à la mi-février, une liste de plus de 800 membres de la nomenklatura algérienne, qui seront interdits de séjour en France sans fournir de justificatifs administratifs, selon les informations d’Intelligence Online, un site spécialisé dans l’information en relation avec les services de renseignement intérieur et extérieur.
Ils seront à présent obligés de fournir des documents tels qu’un ordre de mission, expliquant les raisons précises de leur séjour en France et ne pourront plus entrer dans le pays pour des raisons non-officielles.
De même, comme mesure de rétorsion à un éventuel refus de reprendre des personnes de nationalité algérienne jugées dangereuses, la France n’exclut pas des restrictions de visas. Mais cette mesure devrait concerner uniquement les dignitaires algériens et les « personnes qui ont l’habitude de faire les allers-retours » entre les deux pays, selon la porte parole du gouvernement français, Sophie Primas.
Le ministre français de l’Intérieur Bruno Retailleau est revenu sur l’affaire, en confirmant cette information, et en affirmant avoir eu l’accord du président Emmanuel Macron pour mettre en place une « riposte graduée » avec notamment le retrait des « facilités concernant la nomenklatura ».
Ces dernières actualités qui rythment les relations dégradées entre l’Algérie et la France, devraient alimenter encore plus la crise en cours tant que le dialogue est rompu.
Il convient de rappeler que l’Algérie a provoqué cette crise au lendemain de l’appui français au plan d’autonomie marocain au Sahara. Paris qui riposte, ne devrait pas sur cette décision comme l’Espagne avant elle, malgré les pressions exercées par le régime algérien.
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