Des entreprises des îles Canaries vont se diriger vers Dakhla dans le cadre d’une mission commerciale pour explorer les opportunités offertes par la ville du sud marocain. Cette initiative aussitôt été critiquée par les milieux pro polisario qui veulent empêcher le développement des zones du sud.
Une visite de plusieurs responsables et chefs d’entreprises installés dans les îles canaries devraient se rendre à Dakhla entre le 29 novembre au 2 décembre 2025 pour une mission commerciale visant à voir les potentiel et saisir des opportunités dans le port de la ville qui devrait être l’un des principales portes d’entrées maritimes de la zone sud pour le Maroc mais aussi pour les pays partenaires, notamment du Sahel.
La mission nommée «Port Dakhla 2025» s’inscrit dans le cadre d’une alliance entre la société publique PROEXCA, qui s’occupe de l’internationalisation des entreprises des îles Canaries, et la Fédération des ports des îles Canaries (Fedeport).
ROEXCA indique dans ce sens que les entreprises canariennes opérant dans les secteurs portuaire et maritime, ainsi que dans les domaines connexes, sont encouragées à prendre part aux opportunités offertes par le futur port atlantique de Dakhla.
Et de souligner que « le développement de Dakhla en tant que plateforme d’intégration régionale et pôle majeur de développement portuaire génère de nouvelles perspectives » pour les services maritimes et logistiques.
Les milieux pro-polisario n’ont pas attendu pour réagir. Comme à leur habitude, des critiques ont fusé surtout qu’il s’agit d’entreprises espagnoles menant cette mission commerciale. Cette initiative est perçue, et à juste titre, comme une nouvelle preuve de l’appui de Madrid à la souveraineté marocaine sur le Sahara.
L’organisation pro-séparatiste Western Sahara Resource Watch a estimé que «le gouvernement marocain travaille depuis longtemps à développer les infrastructures portuaires de Dakhla dans le cadre de sa stratégie visant à renforcer son emprise sur le Sahara occidental » et que ce genre d’initiative est considéré come «un soutien implicite aux revendications marocaines sur le territoire ».
Avant l’Espagne, la France a multiplié les initiatives et démarches visant à encourager et développer l’investissement et saisir les opportunités commerciales dans les villes du Sahara.
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