Dans un pays marqué par des évolutions sociétales significatives, la réforme du système éducatif, de la formation et de la recherche scientifique, accompagnée de la création d’emploi, s’avère primordiale pour le développement socio-économique du Royaume. C’est ce qu’a souligné le chef du gouvernement, Aziz Akhannouch.

Le chef du gouvernement vient de diffuser une nouvelle circulaire n°5/2025, par laquelle il invite les départements ministériels et institutions à établir leurs propositions de Programmation Budgétaire Triennale (PBT) 2026-2028 assorties des objectifs et des indicateurs de performance.

Au cœur de cette démarche, la réforme du système éducatif, de la formation et de la recherche scientifique s’impose comme une priorité essentielle, non seulement pour le projet sociétal du pays, mais également pour l’amélioration du capital humain, la socialisation saine et l’intégration des valeurs citoyennes, a indiqué Akhannouch dans le même document.

Il a précisé que le gouvernement a décidément intégré cette réforme dans le cadre d’un renforcement de l’Etat social, en s’assurant de l’engagement actif des ministères concernés et des institutions compétentes. Cette synergie garantira la cohérence des politiques et des programmes sectoriels, tout en optimisant l’utilisation des ressources financières sans précédent mobilisées pour ce réformé.

Les résultats encourageants du programme des écoles pionnères incitent le gouvernement à envisager une expansion progressive de ce dispositif, avec une généralisation prévue pour l’année scolaire 2027-2028, a poursuivi le responsable. Pour sa part, la feuille de route pour le développement de la formation professionnelle appelle à une approche consultative impliquant tous les acteurs concernés. L’objectif est de concevoir une carte de formation professionnelle qui réponde aux besoins sociaux et économiques, tout en prenant en compte les spécificités territoriales.

Dans le but d’élever la qualité du système universitaire à des normes internationales, le gouvernement s’engagera à réaliser les chantiers structurants découlant du plan national d’accélération de la transformation de l’enseignement supérieur, avec des objectifs stratégiques en matière d’excellence académique, scientifique et en performance, tout en favorisant l’innovation.

En adéquation avec sa vision de l’emploi, l’Exécutif a également placé la création d’opportunités d’emploi durables et de qualité au centre de toutes les politiques sectorielles pertinentes, a expliqué Akhannouch. Cela représente un critère fondamental pour évaluer l’efficacité des interventions publiques. Ainsi, les nouvelles orientations stratégiques pour l’emploi prévoient de dynamiser les investissements à forte valeur ajoutée et d’harmoniser les stratégies sectorielles pour favoriser l’émergence d’emplois.

De plus, le gouvernement compte déployer une série d’actions à court et moyen terme, visant à stimuler rapidement les initiatives génératrices d’emplois, tout en assurant le maintien des emplois dans le milieu rural et en soutenant le secteur agricole. En témoignant de sa conviction que l’investissement dans le capital humain est fondamental pour un développement véritable, l’Exécutif, selon son chef, s’efforcera d’élargir les programmes de relance de l’emploi, en ciblant particulièrement les non-diplômés et en renforçant les systèmes de formation professionnelle pour accroître le nombre de stagiaires.

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