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C’est un début de dénouement pour une affaire controversée qui a secoué récemment le Conseil de la Préfecture de Rabat, où des lettres anonymes et des plaintes ont été utilisées pour tenter de discréditer la gestion du conseil et de ternir l’intégrité de ses dirigeants. Une enquête approfondie a révélé l’origine de ces lettres, un ancien employé au cœur de la tourmente.
Durant le mandat actuel du Conseil de la Préfecture de Rabat, une série de plaintes anonymes a été déposée à l’encontre du président et de l’administration du conseil. Ces dénonciations, adressées à diverses institutions et autorités telles que le ministère de l’Intérieur, l’Inspection Générale du ministère de l’Intérieur, le procureur général du Roi près la Cour d’appel de Rabat, la présidence du ministère public, ou encore la Brigade Régionale de la Police Judiciaire, contenaient des informations fallacieuses remettant en question la gestion du conseil et portant atteinte à l’intégrité de ses dirigeants.
Ces accusations ont également pris la forme de messages WhatsApp envoyés par des numéros anonymes, véhiculant insultes, calomnies et attaques personnelles visant à nuire à la réputation du président ainsi que celle des services administratifs, tout en atteignant leur dignité.
Face à ce tumulte, une enquête approfondie a été lancée par les autorités concernées, saisies par les différentes parties récipiendaires. La Brigade Régionale de la Police Judiciaire a visité le siège du conseil pour recueillir des informations sur les dossiers en question. De son côté, la Cour régionale des Comptes a également lancé ses propres investigations, ce qui a permis de confirmer que ces allégations n’étaient que de simples accusations infondées.
Le président du Conseil a pris la décision de porter plainte, malgré le fait que les accusations soient anonymes, estimant qu’en tant que personnalité publique gérant les affaires locales dans la capitale du Royaume, et au vu de sa qualité également de président de l’Association des présidents des Conseils de préfectures et de provinces, il ne peut rester passif face aux calomnies, accusations, diffamations et atteintes à son image devant une opinion publique qui n’est pas au fait de la réalité de la situation.
Les autorités compétentes ont rapidement réagi en diligentant une enquête qui a permis d’identifier la source de ces plaintes. Il s’agit d’un ancien responsable au niveau du Conseil lors du mandat précédent, qui était avec d’autres employés de la commune de Rabat, à l’origine de ces lettres anonymes et messages hostiles visant le président et l’administration.
Selon nos sources, la personne impliquée fait l’objet d’une mise en examen, bénéficiant d’une liberté sous caution d’un montant de 10.000 dirhams. Une audience pour examiner la demande de libération a été fixée au 3 décembre 2024.
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