Dans un contexte de trêve précaire, Donald Trump propose un plan controversé de déplacement des Gazaouis dans des pays voisins, suscitant une vive réaction de personnalités politiques internationales. Cette annonce a réussi à attirer la fureur du chef du Parti de Justice et du Développement (PJD), Abdelilah Benkirane.

Le président américain, Donald Trump, a proposé de déplacer les habitants de la bande de Gaza vers l’Egypte et la Jordanie, comme élément d’un plan de paix visant à « assainir » le territoire palestinien. Cette proposition émerge alors que la trêve entre Israël et le Hamas a entamé sa deuxième semaine dimanche. Il convient de noter que Trump a précisé que ce déplacement des populations de Gaza pourrait revêtir un caractère « temporaire ou permanent ».

L’annonce a provoqué une onde de choc parmi de nombreuses personnalités, suscitant un tollé général. Au Maroc, Abdelilah Benkirane, s’est empressé de dégainer sa plume acérée contre le président Trump. L’initiative américaine, selon lui, serait une agression flagrante, une provocation inqualifiable, une insulte à l’humanité, aux Palestiniens, à la nation arabe et islamique.

On comprend qu’il ait été « considérablement » affecté par ce projet, même si, comme il le souligne avec un certain aplomb, quelques pays ont eu la bonne idée de le rejeter. Pour le SG du PJD, Trump, dans sa supposée « toute-puissance arrogante et financière »,  semble avoir envisagé le déplacement des populations de Gaza avec la légèreté d’un joueur d’échecs déplaçant ses pions, ignorant visiblement que certains Etats ne se laissent pas aussi facilement marcher sur les pieds et ne considèrent pas ses plans comme de simples « idées criminelles ».

Il a poursuivi en disant : « Je déclare que cette tyrannie ne passera pas, car nous avons confiance en Dieu, car nous ne vivons pas sur terre seuls ou avec nos propres moyens, mais nous vivons sous Sa protection et Sa gestion ».

Benkirane a souligné que les paroles de Trump résonnaient alors qu’une vague d’espoir portant la promesse de la reconnaissance de l’Etat palestinien et d’une paix durable semblait émerger. Il a martelé que le déplacement des Palestiniens n’est pas seulement condamné par la communauté internationale mais également formellement rejeté par ses alliés occidentaux, en vertu des principes du droit international et des droits humains.

En outre, il a affirmé que la tyrannie ne saurait jamais engendré ni justice ni paix, lançant un appel à la nation islamique et arabe : « Il est temps de se lever de cette torpeur, car le poids de la responsabilité repose sur nos épaules pour soutenir nos frères palestiniens ».

Benkirane a notamment évoqué le destin tragique qui a placé Gaza au cœur de ce combat, mettant en lumière la résistance, la patience et la détermination exemplaires de son peuple. Les habitants de Gaza ont enduré des souffrances incommensurables lors de ces temps critiques, et aujourd’hui, une mobilisation de toute la nation est impérative face aux déclarations inacceptables de Trump.

Pour conclure, le PJDiste a averti que le déplacement des Palestiniens représente une menace non seulement pour les nations voisines mais aussi pour l’équilibre de la paix au niveau régional et international. Il a appelé l’ensemble de l’humanité à s’unir contre cette injustice flagrante, afin de mettre un terme à cette calamité désolante.

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