Posted by - Senbookpro KAAYXOL -
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Selon le dernier rapport de la Banque mondiale, le service de la dette du Maroc reste contenu à 13 % des exportations, un niveau jugé soutenable face aux pressions financières internationales. Cette stabilité reflète la résilience du Royaume et sa capacité à honorer ses engagements extérieurs malgré un contexte régional et mondial incertain.
Le Maroc affiche en 2024 un ratio service de la dette/exportations de 13 %, selon le dernier « International Debt Report 2025 » de la Banque mondiale. Un niveau qui demeure largement soutenable au regard des standards régionaux et qui confirme la capacité du Royaume à honorer ses engagements extérieurs, malgré un environnement international marqué par des taux d’intérêt élevés et des tensions financières dans plusieurs économies émergentes.
Selon les données officielles, la dette extérieure marocaine s’établit à 67,99 milliards de dollars à fin 2024, en léger repli après un pic enregistré l’année précédente. Cette stabilisation intervient alors que de nombreux pays à revenu intermédiaire ont vu leurs charges financières s’alourdir sous l’effet de la hausse du coût de l’argent et de l’appréciation du dollar.
Un ratio maîtrisé dans un contexte régional contrasté
Avec un service de la dette équivalant à 13 % des exportations, le Maroc se situe dans une zone jugée confortable par les institutions financières internationales. Dans la région MENA, plusieurs économies dépassent les seuils de vulnérabilité, notamment lorsque ce ratio franchit les 20 %, niveau considéré comme un signal d’alerte par la Banque mondiale.
Le profil marocain contraste ainsi avec la situation de certains pays fragilisés par la dette et les risques de refinancement. Le Royaume bénéficie d’une diversification progressive de ses exportations, d’une montée en gamme industrielle et d’une gestion prudente de l’endettement, ce qui lui permet de contenir la pression sur son solde extérieur.
En 2024, le stock de dette extérieure représente 45 % du GNI (revenu national brut), contre plus de 60 % dans certaines économies voisines. Le Royaume a également maintenu un accès fluide aux marchés financiers internationaux tout en renforçant le rôle des bailleurs multilatéraux dans sa stratégie de financement. La Banque mondiale détient ainsi plus de 10,2 milliards de dollars de créances sur le Maroc, soit près de la moitié de l’encours multilatéral.
Cette structuration contribue à réduire le risque de refinancement : les prêts multilatéraux offrent généralement des maturités longues et des conditions plus prévisibles que les émissions souveraines en devises ou les financements commerciaux.
Dans son rapport, la Banque mondiale note que les pays à revenu intermédiaire ayant conservé une composition équilibrée entre dette publique, financements multilatéraux et ouverture maîtrisée aux marchés internationaux ont mieux résisté au durcissement des conditions financières depuis 2022. Le Maroc s’inscrit clairement dans ce groupe.
La trajectoire de la dette extérieure s’est stabilisée après une phase d’augmentation rapide durant la pandémie, période marquée par une mobilisation exceptionnelle de ressources pour soutenir la relance économique et renforcer les amortisseurs sociaux.
Si la situation demeure globalement maîtrisée, plusieurs défis continuent de peser sur la trajectoire financière du pays. La dépendance structurelle aux importations énergétiques maintient le Maroc exposé aux fluctuations des marchés internationaux, rendant son équilibre extérieur sensible aux hausses soudaines des cours mondiaux.
La volatilité des recettes touristiques constitue un autre facteur de fragilité, car ce secteur reste tributaire des cycles économiques mondiaux et des conditions géopolitiques. À cela s’ajoute le coût élevé de la transition énergétique, un chantier stratégique qui exige des financements importants en devises pour moderniser les infrastructures et accélérer l’adoption des technologies propres.
Malgré ces contraintes, le cadre macroéconomique du Royaume demeure jugé robuste. Les réserves de change restent à un niveau confortable et la politique budgétaire poursuit un cap d’assainissement progressif, autant d’éléments qui contribuent à limiter les risques pesant sur la soutenabilité de la dette.
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