De nombreux programmes de développement ont été approuvés par le ministère de l’Intérieur, avec une enveloppe budgétaire dépassant les 200 milliards de dirhams, visant à réaliser plus de 2.100 projets d’ici 2027. Selon le ministre de tutelle, Abdelouafi Laftit, ces démarches ont pour but de réduire les disparités entre les régions et de moderniser les infrastructures à travers le Royaume.

Répondant à une question écrite du député Mohammed Badou du Rassemblement National des Indépendants (RNI), Laftit a mis l’accent sur le rôle incontournable de la planification stratégique. Selon lui, un tel cadre garantit une répartition équitable des bénéfices du développement, dissolvant les clivages géographiques, qu’ils soient liés à la superficie, à la localisation ou aux richesses naturelles. 

Le ministre a également évoqué l’engagement fort de son ministère dans le cadre d’accords de partenariat avec divers secteurs ministériels, établissements publics et collectivités territoriales. Ces partenariats, a-t-il expliqué, ont pour objectif d’injecter des financements dans des programmes de développement prolifiques, capables de générer des emplois durables et de désenclaver des populations, en particulier celles des zones montagneuses. Une stratégie qui va de pair avec des efforts visant à améliorer les infrastructures essentielles, telles que les réseaux routiers et d’assainissement, ainsi que l’éclairage public.

Par ailleurs, le responsable a révélé que le ministère a validé un bon nombre de programmes de développement régionaux pour l’ensemble du Royaume, avec un budget dépassant 243 milliards de dirhams pour plus de 2.100 projets à réaliser d’ici 2027, en vue de combler les disparités régionales tout en assurant la modernisation des infrastructures.

Laftit a également noté un changement qualitatif significatif dans l’approche mise en œuvre depuis 2005, grâce au lancement des projets de réhabilitation urbaine. Ce tournant marque le passage d’une conception unilatérale des projets, souvent limitée par des ressources financières restreintes, à une approche collaborative plus inclusive. D’après le ministre, cette philosophie de partenariat diversifie les sources de financement et permet également aux collectivités de bénéficier de l’expertise technique des acteurs impliqués.

En intégrant ces projets dans des accords de coopération, le ministère aspire à établir une vision intégrée, harmonisant les efforts déployés par différents partenaires. Il a précisé que cette approche vise à mutualiser les ressources humaines et matérielles, devant faire face à des moyens souvent limités.

Sur un plan plus large, la perspective de la Coupe du Monde 2030 se dessine également à l’horizon. Laftit a mis en lumière les transformations positives apportées par les programmes d’aménagement urbain, qui ont significativement amélioré le cadre de vie des citoyens. Ce progrès devrait attirer des investissements privés pour des projets complémentaires tels que des établissements hôteliers, des restaurants et des complexes de loisirs, préparant ainsi le Maroc à accueillir un afflux de touristes et d’événements d’envergure, a-t-il poursuivi.

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