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Rachid Hamouni, président du groupe du Progrès et du Socialisme à la Chambre des Représentants, a adressé une adressé une interrogation écrite à Ahmed Bouari, ministre de l’agriculture, de la pêche maritime, du développement rural, des eaux et forêts sur la véracité de certaines données véhiculées par l’Association nationale des éleveurs ovins et caprins (ANOC). En cette période critique que traverse le Maroc, la transparence est demandée plus que jamais.
Contre tous les pronostics, les précipitations n’ont pas fait leur grand retour tant attendu. Une sécheresse persistante et qui impacte plusieurs secteurs : en l’occurrence la viande rouge. Soucieux par cette situation, Rachid Hamouni le chef du groupe du progrès et socialisme a récemment adressé une interrogation écrite à Ahmed Bouari, ministre de l’agriculture, de la pêche maritime, du développement rural, des eaux et forêts sur la véracité de certaines données véhiculées par l’ANOC.
Dans sa missive, Hamouni rappelle que l’ANOC est “une organisation professionnelle liée au ministère de l’agriculture par des contrats-programmes et des partenariats importants, tant sur le plan de la gestion que sur le plan financier et professionnel”. Ces partenariats incluent des missions relevant de la compétence des organismes publics, l’association supervisant un réseau comprenant des milliers des éleveurs orpins et caprins.
Le ministère a également confié à cette association la responsabilité de développer la filière de la viande rouge, de préserver les races, d’améliorer la reproduction, de former les producteurs, de contribuer à la distribution de l’aide publique aux éleveurs, de créer des marchés temporaires pour la vente des moutons de sacrifice, et de gérer le marquage des têtes de moutons et de chèvres, l’association étant une référence pour les données concernant le cheptel national.
Ainsi, étant donné les rôles essentiels que le ministère de tutelle attribue à cette organisation professionnelle, Hamouni soulève certaines inquiétudes. Selon les informations dont dispose le député parlementaire, et sur lesquelles, il demande une vérification de la part du ministère : certaines personnes auraient gonflé le nombre de têtes de certaines races afin de recevoir des subventions pour un cheptel qui n’existe pas réellement. En cas de confirmation, Hamouni juge qu’il s’agit d’un acte grave, car il constituerait une falsification qui perturberait la planification agricole avec des conséquences économiques et sociales considérables.
D’autres questions sont également soulevées concernant la distribution du soutien que l’État accorde aux éleveurs, et ce qui pourrait être perçu comme des dysfonctionnements, ainsi que des préoccupations au sujet des irrégularités de gestion, financières et légales. Certaines associations d’éleveurs se plaignent également de ne pas avoir reçu les aides publiques auxquelles elles ont droit.
Sur cette base, Hamouni interroge Ahmed Bouari sur les détails du partenariat de gestion et financier entre le ministère et l’ANOC, notamment en ce qui concerne tout « mandat direct ou indirect » de gestion des fonds publics. Le député du PPS se questionne également sur les mesures que le ministre compte prendre pour vérifier de manière rigoureuse les informations circulant.
In fine, Hamouni revient pour préciser les intentions de son questionnement qui ne concerne en aucun cas, l’indépendance de l’organisation professionnelle, en revanche, c’est la collaboration publique et professionnelle, entre l’organisation et le ministère qui est visée.
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