Au Maroc, le secteur du commerce électronique atteint de nouveaux sommets avec un chiffre d’affaires frôlant les 22 milliards de dirhams, affichant une croissance annuelle de 30%. De plus, chaque produit et marchandise traverse un processus de contrôle rigoureux, garantissant ainsi leur conformité et qualité, a affirmé le ministre de l’Industrie et du Commerce, Ryad Mezzour.

Intervenant lors de la séance hebdomadaire des questions orales à la Chambre des conseillers, Mezzour, a dévoilé les chiffres marquants du commerce électronique au Maroc. En 2023, ce secteur a atteint un chiffre d’affaires de 22 milliards de dirhams, témoignant d’une croissance annuelle de 30% sur les cinq dernières années, révélant un changement profond dans les comportements d’achat des consommateurs marocains, qui adhèrent de plus en plus à ce modèle de consommation.

Pour encadrer cette expansion rapide, le ministre a soigneusement exposé l’échafaudage juridique mis en place pour soutenir le commerce électronique. Une armature légale robuste, comprenant des lois sur la protection des consommateurs et des révisions en cours au secrétariat général du gouvernement, vient assurer la confiance des utilisateurs dans ce nouvel environnement commercial. Parallèlement, d’autres textes réglementaires traitent des enjeux cruciaux tels que la sécurité des produits et services, le paiement électronique, ainsi que la protection des données personnelles. Selon le responsable, ces lois visent à établir un cadre sécurisé pour tous les acteurs, tant pour les consommateurs que pour les entreprises.

Le ministre a également rappelé que son département a le droit d’interpeller les propriétaires de plateformes électroniques en cas de défaillance d’un produit, garantissant ainsi une vigilance constante sur la qualité des biens échangés. Pour Mezzour, un tel contrôle est essentiel, surtout dans un contexte où le gouvernement a choisi d’imposer des droits de douane sur les importations, afin de protéger à la fois le consommateur marocain et ses commerçants.

En outre, le responsable a mis l’accent sur la rigueur des contrôles exercés sur les produits commercialisés en ligne, affirmant que cette surveillance est facilitée malgré la persistance de certaines pratiques illégales dans le secteur. Cette attention particulière aux normes de qualité étant fondamentale pour instaurer un climat de confiance au sein de ce marché en pleine mutation.

Pour accompagner les acteurs de ce secteur en pleine évolution, le ministère a mis en place des initiatives de formation, a-t-il affirmé. L’année dernière, pas moins de 4.500 commerçants ont bénéficié d’un programme de formation dédié au commerce électronique, assurant ainsi qu’ils soient bien équipés pour naviguer dans ce nouvel écosystème. De plus, l’incubateur de Benguerir a soutenu 118 start-ups, ce qui démontre, d’après Mezzour, la volonté du gouvernement d’encourager l’innovation et l’entrepreneuriat dans ce domaine florissant.

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