La Fondation Elizka Relief, représentée par Charlotte Bama, a exprimé de vives inquiétudes devant le Conseil des droits de l’Homme concernant le sort d’enfants victimes de graves violations dans la région de Tindouf, dans le sud-ouest de l’Algérie.
Dans une déclaration officielle, l’ONG a dénoncé « les pires formes de travail des enfants » observées dans la mine de Gara Djiblet, où des enfants seraient exploités pour accomplir des tâches dangereuses, sous la responsabilité conjointe des autorités algériennes et du Front polisario.
La Fondation affirme également que le Front polisario continue de recruter de force des enfants dans les camps de réfugiés de Tindouf. Ces mineurs, parfois âgés d’à peine 12 ans, seraient séparés de leur famille, soumis à des entraînements militaires et contraints de porter des armes ou de participer à des parades militaires. La Fondation Elizka évoque en outre des « punitions sévères » infligées en cas de désobéissance.
Selon ses données, plus de 8.000 enfants auraient déjà été enrôlés dans ces camps, avec l’implication directe des autorités algériennes. La Fondation qualifie ces agissements de « crimes contre l’humanité ».
Face à cette situation, Elizka Relief a appelé les autorités algériennes à inviter le Front Polisario à coopérer avec le Représentant spécial du Secrétaire général des Nations Unies pour les enfants et les conflits armés, afin de permettre une enquête indépendante sur ces violations présumées. L’ONG a également exhorté la communauté internationale à œuvrer pour mettre fin à ces pratiques et à toutes les formes d’exploitation des enfants à Tindouf.
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