Posted by - Senbookpro KAAYXOL -
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L’extrême gauche espagnole, représentée par Sumar, s’est posée en porte-à-faux de la position officielle de l’Espagne sur le dossier du Sahara. Quand la déclaration finale de la 13e édition de la Réunion de Haut Niveau (RHN) Maroc-Espagne, salue l’approbation par le Conseil de sécurité de la résolution 2797 qui considère l’initiative d’autonomie sous souveraineté marocaine comme la meilleure solution, la cheffe de file de Sumar, elle, publie une vidéo controversée.
Alors que le parti au pouvoir, le Parti ouvrier (PSOE), a réussi à faire sortir l’Espagne d’une crise diplomatique avec le Maroc et a ouvert une nouvelle page de l’histoire entre les deux pays, des membres de sa coalition gouvernementale lui tiennent une voix opposée.
Les membres du parti d’extrême gauche, Sumar, ont été écartés de la récente RHN entre le Maroc et l’Espagne, organisée cette semaine à Madrid. D’autres ministres espagnols, ont signé avec leurs homologues marocains plusieurs accords bilatéraux dans différents domaines, entre autres l’agriculture, les affaires étrangères, l’économie…
L’exclusion du Sumar de cette rencontre n’est pas passée inaperçue même si ce n’est pas nouveau puisqu’il n’a pas été convié à la précédente édition de la RHN qui s’est tenue à Rabat. Cette non invitation revient à ses positions hostiles au Maroc, mais aussi parce que cette formation compte parmi ses membres des représentants du polisario, comme Tesh Sidi.
Au moment où Madrid et Rabat signaient des accords bilatéraux et des mémorandums d’entente importants portant sur différents secteurs stratégiques, les ministres issus du parti Sumar ont tenté de créer du bruit politique en publiant une vidéo.
Au lieu de soutenir le gouvernement dont elle fait partie ou d’en démissionner au vu de la divergence dans les valeurs, la représentante de Sumar, Yolanda Díaz, qui occupe également la fonction de deuxième vice-présidente du gouvernement espagnol et ministre du Travail et de l’Économie sociale, a déclaré: « Aujourd’hui, une réunion de haut niveau se tient dans notre pays avec le Maroc, et nous le disons clairement : nous ne céderons pas un seul centimètre de la terre du Sahara ».
Cette déclaration de Diaz laisse penser à des prétentions territoriales sur le Sahara, alors que l’Espagne n’est plus la puissance administrante du territoire depuis les Accords de Madrid de 1975 et la Marche Verte qui marque la récupération du Maroc de ses terres.
Mais comme plusieurs voix espagnoles qui ne le disent pas ouvertement, Diaz s’est cachée derrière la prétendue volonté d’indépendance du Sahara pour soutenir le polisario. « Aujourd’hui et toujours, vive le Sahara libre », a-t-elle ajouté, se plaçant contre la position officielle de son gouvernement, la volonté internationale et les résolutions de l’ONU.
La proximité de Sumar avec le polisario se caractérise, au delà de l’adoption du même discours, par l’adhésion de Sahraouis au sein du parti, comme c’est le cas de Tesh Sidi, une députée proche de Yolanda Diaz, et qui a tenté de promouvoir et de faire introduire les thèses séparatistes autour du Sahara à plusieurs reprises dans la politique espagnole.
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