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Alors que les affrontements entre Israël et le Hezbollah libanais se sont intensifiés, la sécurité des casques bleus de la mission de paix, la FINUL, est de plus en plus menacée, a déclaré le chef des opérations de paix des Nations Unies, Jean-Pierre Lacroix, jeudi à la réunion du conseil de la sécurité sur le Liban.
Cet avertissement ne vient pas de nulle part, il survient après que l’armée israélienne a tiré sur des Casques bleus le jeudi 10 octobre, blessant légèrement deux d’entre eux.
Déployés depuis des décennies dans le sud du Liban, les soldats de la paix de la FINUL patrouillent le long de la « Ligne bleue« , conformément à un mandat du Conseil de sécurité.
Depuis le début des opérations terrestres israéliennes au Liban le 1er octobre, des affrontements violents ont éclaté, causant la mort d’au moins 12 soldats israéliens et de dizaines de combattants du Hezbollah, a rapporté Jean-Pierre Lacroix devant le Conseil de sécurité.
Il a souligné que “cette situation met en péril les soldats de la paix”, et a précisé que “l’armée israélienne avait demandé à la FINUL de quitter ses positions à moins de 5 km de la Ligne bleue pour leur sécurité avant le début des opérations. Les soldats de la paix sont restés en place conformément à leur mandat, tout en réévaluant continuellement les risques”.
Pour renforcer la protection de ses positions près de la Ligne bleue, la FINUL a pris des mesures d’atténuation, notamment en réduisant de 25 % l’empreinte des postes les plus touchés. Le 6 octobre, 300 soldats ont été temporairement relocalisés, et 200 autres devraient suivre.
Par ailleurs, Jean-Pierre Lacroix a rappelé que “la sécurité des Casques bleus incombe aux parties sur le terrain”. Il a également exprimé des protestations auprès des autorités israéliennes, leur demandant de respecter le statut protégé des soldats de la paix et des installations de l’ONU, tout en évitant de stationner leurs troupes près des positions de la FINUL.
Vers une désescalade ? En effet, le chef de la FINUL collabore activement avec la Coordonnatrice spéciale des Nations Unies pour le Liban afin d’encourager une désescalade immédiate et un retour à la cessation des hostilités. « Nous sommes prêts à soutenir toute solution diplomatique« , a-t-il dit.
De son côté, Rosemary DiCarlo, cheffe des affaires politiques de l’ONU, a mis en garde contre une catastrophe imminente si la situation n’était pas désamorcée. Elle a mis en avant la crise humanitaire au Liban, où plus de 600.000 personnes ont été déplacées et 250.000 ont fui vers la Syrie, en raison de l’intensification des combats. Elle a également indiqué que les ordres d’évacuation de l’armée israélienne touchent un quart du territoire libanais, affectant plus de 100 villages. Dans le nord d’Israël, la population civile subit aussi des attaques répétées.
Elle a insisté sur la nécessité de donner une chance à la diplomatie face à un conflit qui menace de dégénérer en guerre totale dans la région, appelant toutes les parties à cesser les hostilités et à saisir les opportunités diplomatiques.
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