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Ce vendredi 19 février, c’était au tour de deux accusés de comparaître devant la Cour d’appel de Casablanca dans le cadre de l’affaite dite dossier « Escobar du Sahara ». Tous deux ont nié les charges retenues contre eux, contestant les preuves présentées à leur encontre.
Un des accusés poursuivis dans le cadre de l’affaire « Escobar du Sahara » a nié toute implication dans un réseau de trafic de drogue, lors de son audience ce vendredi devant la Cour d’appel de Casablanca. Cet individu, un Marocain d’origine algérienne, a rejeté les accusations portées contre lui, contestant les conclusions des enquêtes de la Brigade nationale de la police judiciaire ainsi que les enregistrements téléphoniques présentés comme preuves.
Face aux interrogations du juge, Ali Torchi, et du représentant du parquet, l’accusé « Jamal M. », a reconnu avoir reçu d’importantes sommes d’argent de son père, résidant à Oran en Algérie, sans passer par les circuits officiels de l’Office des changes. Il a expliqué avoir bénéficié d’un transfert estimé à près de 3 millions de dirhams, correspondant à la vente d’un bien immobilier par son père. Il a affirmé que ces fonds lui avaient permis d’acquérir une propriété et plusieurs véhicules.
Interrogé sur la méthode d’introduction de ces fonds sur le territoire marocain, il a indiqué qu’ils avaient été acheminés en plusieurs versements par des membres de sa famille, évitant ainsi toute déclaration aux autorités compétentes. Le procureur a cependant relevé des incohérences dans ses explications, notamment en ce qui concerne ses actifs, comprenant un appartement d’une valeur supérieure à 1,7 million de dirhams, plusieurs véhicules estimés à 1 million de dirhams, ainsi que des sommes d’argent dont l’origine demeure inconnue.
En réponse, l’accusé a nié toute implication dans le trafic de drogue, indiquant que sa relation avec un autre accusé, un ressortissant algérien surnommé « Abdelkader l’Algérien », était purement amicale. Il a soutenu aussi que son activité principale se limitait à l’achat et la vente de véhicules, réfutant les charges retenues contre lui dans les enregistrements téléphoniques le liant à un réseau de trafic de drogue à la frontière maroco-algérienne.
Un autre accusé, mécanicien à Oujda, poursuivi dans la même affaire, a lui aussi nié les accusations et contesté les procès-verbaux de la police judiciaire. Il a rejeté les déclarations qui lui étaient attribuées, affirmant n’avoir jamais été impliqué dans la vente ou le transport de drogue.
Les enregistrements présentés à la Cour révélaient que « Jamal M. » l’aurait sollicité pour stocker de la drogue dans son atelier en contrepartie d’une rémunération. L’accusé a formellement démenti ces accusations, affirmant ne pas avoir collaboré avec le supposé chef du réseau, surnommé « Escobar du Sahara ».
Concernant un drone trouvé en sa possession, et bien qu’il ait admis lors des premières auditions qu’il l’avait acheté à un Marocain résidant à l’étranger afin de faciliter le transport de drogues, il a rétropolé devant la Cour en disant qu’il ne s’agissait que d’un jouet pour enfants et a exigé qu’une expertise technique soit effectuée pour prouver que l’appareil n’était pas fonctionnel.
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