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La défense de Saïd Naciri a critiqué l’opposition du parquet à la convocation d’Ahmed Ben Brahim, surnommé « le Malien », un témoin clé dont la présence est jugée essentielle pour faire la lumière sur les faits reprochés à l’accusé.
La défense de Saïd Naciri, poursuivi dans le cadre de l’affaire “Escobar du Sahara”, a dénoncé l’opposition du parquet à la convocation d’Ahmed Ben Brahim, plaignant et partie civile dans cette affaire.
Selon l’avocat Mansour Jadoui, Ahmed Ben Brahim, qui a également témoigné devant le juge d’instruction, doit être entendu devant la tribunal. « Si cet individu dit la vérité, quel mal y a-t-il à ce qu’il vienne témoigner ? », a-t-il indiqué dans une déclaration à la presse à l’issue de l’audience tenue ce vendredi 22 novembre à la chambre criminelle près la Cour d’appel de Casablanca, soulignant l’importance de sa présence pour garantir un procès équitable.
Me Jadoui a également réagi à la décision du parquet qui estime que Ben Brahim n’est pas obligé de comparaître devant le tribunal, en faisant savoir que celui-ci jouit du statut de témoin avant de se constituer partie civile. « Nous tenons à ce que cette personne comparaisse devant le tribunal, d’autant plus qu’elle n’a pas été confrontée aux accusés au cours de l’enquête », ajoute l’avocat.
Il est à rappeler que le parquer s’est opposé également dans le cadre de cette affaire à la demande de convocation de l’ancien président de la Confédération africaine de football (CAF), Ahmad Ahmad.
Mardi prochain, 26 novembre, le juge Ali Torchi se prononcera sur les requêtes de la défense concernant la convocation de témoins dans cette affaire de trafic international de drogue impliquant Saïd Nasiri et Abdenbi Bioui. Ces demandes ont été mises en délibéré après l’audience tenue ce vendredi, après trois semaines d’interruption à cause de la grève des robes noires.
Les avocats des accusés ont notamment demandé la convocation de plusieurs figures publiques, parmi lesquelles figurent Hicham Ait Manna, président du conseil communal de Mohammédia et duWydad de Casablanca, ainsi que Saleheddine Aboulghali, ex-dirigeant PAMiste.
La défense souhaite également l’audition de la chanteuse marocaine Latifa Raafat, ex-épouse du Malien, et qui a déjà été entendue durant l’enquête préliminaire, pour qu’elle apporte son témoignage dans ce procès.
Rappelons que Naciri est accusé dans le cadre de cette affaire de faux en écriture publique par la fabrication de conventions et usage de faux, escroquerie et tentative d’escroquerie, trafic d’influence par une personne investie d’un mandat électif, détermination d’autrui à faire des déclarations et attestations mensongères par l’usage de menaces et de pressions, recel de choses obtenues à l’aide d’un délit, falsification de chèques, tentative d’exportation de stupéfiants sans déclaration ni autorisation et complicité, participation à une entente en vue de la détention, le transport, l’exportation et la commercialisation de stupéfiants et importation de devises étrangères sans autorisation.
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