Le cancer a représenté la première cause de décès en France en 2022, avec 25,5% des décès, suivi des maladies cardio-neurovasculaires (20,8%), puis des maladies respiratoires hors Covid-19 (6,7%), selon une étude publiée mardi.

Les décès dus aux tumeurs (cancers) concernent des personnes en moyenne plus jeunes, d’après une étude de Santé publique France (SPF), la direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques (Drees) et le Centre d’épidémiologie des causes médicales de décès de l’Inserm (CépiDc-Inserm).

La mortalité par tumeur poursuit sa tendance à la baisse mais se stabilise chez les femmes, selon l’enquête qui analyse les causes médicales de près de 680.000 décès survenus en 2022 en France.

Les décès dus aux maladies cardio-neurovasculaires et respiratoires concernent généralement les personnes âgées, précise la même source.

La présence en troisième position des maladies de l’appareil respiratoire « pourrait s’expliquer en partie par les deux épidémies de grippe saisonnières », relèvent les autorités sanitaires.

A l’inverse, le nombre de décès dus au Covid-19 diminue de près d’un tiers par rapport à 2021. Ce recul pourrait s’expliquer en grande partie « par l’atteinte d’une immunité collective élevée au niveau national comme international (couverture vaccinale large, moindre virulence des variants) », précise-t-on.

En 2022, le nombre de décès dus à des causes externes est de 44.800, soit 6,7% des décès. Les facteurs externes sont la deuxième cause de mortalité chez les personnes de moins de 65 ans, après les tumeurs, selon la même source.

Les décès par causes externes se composent en grande majorité d’ »accidents » (67,8%), qui regroupent notamment les accidents de transport, chutes accidentelles, noyades et intoxications accidentelles. Les suicides représentent quant à eux 20,5% des causes externes.

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