Suite aux préoccupations croissantes liées aux tentatives de migration irrégulière collective, en particulier le récent cas observé dans la ville de Fnideq, le ministre de la Jeunesse, de la Culture et de la Communication, Mohamed Mehdi Bensaid, a affirmé, que le gouvernement assumait pleinement sa responsabilité face à cette problématique sociale. En revanche, le rêve marocain ne doit pas être considéré comme une illusion, mais plutôt comme une aspiration authentique et légitime.

Dans sa réponse aux questions des parlementaires lors de la séance hebdomadaire à la Chambre des conseillers, le ministre a souligné que la migration n’est pas une nouveauté pour le Maroc, qui en subit les conséquences depuis de nombreuses années, entraînant la présence de millions de Marocains à l’étranger, que ce soit par voie régulière ou irrégulière. Néanmoins, il a mis en relief un aspect préoccupant, notamment l’implication d’enfants âgés de 8 à 9 ans dans ces incidents. 

En ce sens et parlant des récents événements de Fnideq, Bensaid a mis en avant l’importance du rôle des familles dans cette crise, se demandant également si la question de l’emploi concerne un enfant de 8 ans, ce qui appelle à une réflexion plus profonde sur les enjeux de la jeunesse.

Dans ce cadre, le ministre a plaidé pour un changement de discours à destination de la jeunesse, visant à rectifier les narrations négatives entourant les institutions et les perspectives de réussite au Maroc. Il a insisté sur la nécessité d’accorder aux jeunes les services et les ressources nécessaires pour restaurer leur confiance dans les institutions nationales et leur démontrer que la réussite de leurs projets est possible dans leur propre pays, sans avoir à émigrer.

Bensaid n’a pas manqué de rappeler les efforts considérables déployés par le gouvernement en matière de formation professionnelle, tout en mettant en lumière le fait que la migration irrégulière touche également les diplômés. En réponse à ces défis, il a affirmé que le gouvernement s’efforce de créer une dynamique économique durable, particulièrement dans le secteur industriel, qui se maintient depuis deux décennies.

Le ministre a conclu sa réponse en affirmant que le rêve marocain ne doit pas être perçu comme une chimère, mais comme une aspiration légitime, soulignant l’importance de construire un avenir basé sur les ambitions de la jeunesse. Investir dans les jeunes est ainsi présenté comme une priorité stratégique pour le développement et la prospérité du pays, renforçant l’idée que la culture et le sport peuvent également jouer un rôle crucial dans la création d’opportunités d’emploi.

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