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Après l’expulsion de 3 parlementaires basques qui tentaient de s’infiltrer à Laâyoune pour promouvoir des thèses pro-polisario, la coalition de gauche Sumar a saisi le gouvernement espagnol pour demander des explications aux autorités marocaines.
Les trois parlementaires basques s’étaient dirigés en début de semaine dans un vol de Gran Canaria à Las Palmas vers Laâyoune pour venir dénoncer, selon leurs propres propos et rapports de presse ibérique, « les violations des droits de l’homme ».
Leur objectif était de « revendiquer le droit à l’autodétermination du peuple sahraoui, en dénonçant les violations +constantes+ des droits de l’homme et célébrant le récent arrêt de la Cour de justice de l’Union européenne (CJUE) qui déclare illégaux les accords commerciaux signés entre l’Union européenne et le Maroc », selon des médias ibériques.
Ces parlementaires basques pensaient venir avec leurs idées séparatistes, considérant venir au « Sahara occidental » et pas au Maroc, tout en revendiquant l’idée que le Royaume serait un « Etat occupant » et que cela serait tolérable alors que la question du Sahara marocain est fondamentale pour le Maroc. Ces derniers se trompaient lorsqu’ils pensaient qu’il était permis de venir et de bafouer la souveraineté nationale marocaine à tout va.
Les parlementaires avaient comme projets d’organiser des déplacements, des rencontres non autorisées, violant ainsi plusieurs dispositions des procédures légales marocaines en matière d’entrée d’étrangers sur le territoire marocain.
Une fois refoulés vers Gran Canaria, ils ont organisé une conférence de presse, où les lieux étaient flanqués de banderoles pro-polisario. Ils ont dénoncé leur expulsion en la qualifiant d’arbitraire et ont annoncé qu’ils allaient demandé des comptes au département espagnol des Affaires étrangères sur le sujet.
La coalition d’extrême gauche Sumar, membre de la majorité gouvernementale, connue pour ses positions adhérant aux discours séparatistes du polisario, s’est empressé de saisir le gouvernement espagnol pour exiger des « explications » de la part du Maroc sur l’expulsion des parlementaires basques. A noter que parmi eux se trouvait un parlementaire issu de la coalition Mixto-Sumar.
Selon l’agence de presse espagnole Efe, ces parlementaires avaient déjà informé le ministre espagnol des Affaires étrangères de leur projet de se rendre au Sahara. Le parti d’extrême gauche, Sumar a appelé le ministre José Manuel Albares «à réagir à la décision marocaine et à garantir l’accès au Sahara occidental aux délégations dont la mission est de veiller au respect des droits humains».
Le Maroc accueille souvent des délégations d’observateurs de tous genre, dont des acteurs associatifs, parlementaires ou officiels de différents pays pour aller effectuer des tournées au Sahara.
Cependant, cela se fait dans la coordination avec les autorités locales et après avoir reçu les autorisations nécessaires, et ceux venant semer la discorde et promouvoir les thèses séparatistes du polisario sont refoulés.
Pas plus tard que le 22 janvier, une délégation militaire de l’ambassade des Etats-Unis s’est rendue au Sahara marocain, précisément à Laâyoune et Mahbès pour discuter avec des responsables de la mission d’observation du cessez-le-feu au Sahara de l’ONU (MINURSO).
Les militaires américains ont ainsi eu des discussions avec les responsables de la mission et se sont rendus à vers la ville de Mahbès afin d’observer la situation de la zone frontalière.
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